Nous avons interrogé François Beiger, Psychanalyste en médiation animale, Zoothérapeute mais aussi Ethologiste canin. Il est le fondateur et directeur général de l’Institut Français de Zoothérapie. François Beiger est également président de l’association « Handicap Rêves Défis Jeunesse » et fondateur de la Fondation pour la Trisomie au Canada.
Le parcours de François Beiger :
En 1953, à l’âge de huit ans, François Beiger a croisé à Strasbourg, sa ville natale, dans une salle de conférences, un géant aussi magnétique que le pôle et qui portait trois prénoms : Paul-Émile Victor, venu témoigner en personne que les rêves, quand ils sont très forts, se réalisent. Même si cela peut prendre du temps. Dès lors il s’intéresse aux peuples Inuit, au monde arctique et aux animaux.
1973, La naissance de son fils Xavier, trisomique, le bouleverse. Il est blessé et écorché vif dans son intérieur. Mais, il décide de poursuivre ses rêves d’enfants, ses passions et de mettre, plus tard, ses expériences au profit du handicap mental.
1975, il s’intéresse à l’éthologie canine et crée en 1976 son propre élevage de chiens polaires. Plus de 400 chiens polaires élevés et éduqués pour des expéditions dans le Grand Nord en plus de 32 ans. Il étudie le comportement canin et se rend très vite compte que l’animal apporte un potentiel de stimulation et de motivation à l’être humain. Par la suite, il étudie les rapports <humain/animal> et s’intéresse très vite à la zoothérapie. Il travaille aussi avec l’âne et le poney.
1988/90, il part tout d’abord en Sibérie, puis en Alaska et pour finir s’installe au Canada et va développer la Zoothérapie et la psychanalyse des relations <humain/animal> dans plusieurs projets thérapeutiques innovateurs.
1991 – 1993, Il s’approche de la Nation Atikamekws, à Clova situé en plein bois au cœur du Québec où il découvre la culture amérindienne et le rapport de ce peuple avec les animaux. Il étudie la méthode intuitive et transitionnelle dans la relation <humain/animal>.
1995, Il crée le « Centre Nature et Animaux » en Lanaudière sur 25 ha. Il y développe ses programmes de zoothérapie et accueille régulièrement jeunes et adultes en difficulté et développe plusieurs projets thérapeutiques innovateurs.
1993- 2001, en parallèle, il parcourt le Grand Nord canadien avec sa meute de plus de 65 chiens polaires. Il part vivre chez les Inuit du Nunavik et passe plusieurs hivers et étés avec eux. Par la suite, avec la Nation amérindienne Cree à Chisasibi sur la Baie James et Baie d’Hudson. Il part de nombreuses fois en expédition Arctique et étudie les limites de l’être humain.
1998, il fonde la « Fondation pour la trisomie » au Canada.
1999, il mène à bien son expédition de 2800 km en solitaire « Perce Neige Nunavik 99 » en Arctique au caractère humanitaire, avec la rencontre et le partage par quatre adultes handicapés mentaux de l’association « Perce Neige » qu’il invite, dans le village de Kuujjuarapik sur la baie d’Hudson.
À l’hiver 2001, dans le cadre d’un projet pédagogique, il vient en France avec 15 de ses chiens polaires et traverse les Alpes d’Auron aux Contamines Montjoie. Il parcourt les sommets jusqu’à 3000 mètres d’altitude et fait participer 6 jeunes handicapés et 6 jeunes collégiens à le rejoindre à chaque étape.
2001, il fonde l’association « Handicap, Rêves et Défis Jeunesse », en France.
2003, « Objectif-Groenland » l’association Handicap Rêves Défis Jeunesse qu’il préside, invite 6 jeunes handicapés mentaux et 3 collégiennes à venir passer un séjour à Tasiilaq sur la côte est du Groenland. Il organise une rencontre avec de jeunes Inuit handicapés. Puis, il parcourt la calotte glacière en compagnie de chiens polaires.
2003, de retour en France, il fonde « l’Institut Français de Zoothérapie » Grâce à ses expériences dans le domaine de la zoothérapie, il développe le premier centre de Formation professionnelle et de Recherche sur les pratiques de la zoothérapie. Ces recherches sont menées en coopération avec des professionnels de la santé et du social.
2004, En septembre, l’association Handicap Rêves Défis Jeunesse, invite 8 adultes handicapés mentaux Inuit du Groenland à venir en France pendant une semaine. Rencontre avec le groupe de 2003, accueil dans des familles, visite de CAT, IME, échange…
2006, Ouverture d’un Centre de médiation animale par la Zoothérapie et élabore le projet « Les Maisons d’Éveil Spécialisées » en Isère qui accueillera des enfants en difficulté de la région Rhône Alpes. Ce centre propose des ateliers thérapeutiques et éducatifs par un travail de médiation avec des animaux familiers. Ce lieu sera également un centre de recherches, d’études et d’évaluations sur la zoothérapie pour les différentes populations en besoin. Ces recherches seront menées en coopération avec des professionnels de la santé, de la justice, du social et du monde animal. Ainsi qu’avec des étudiants en psychologie, en psychiatrie, en éthologie, en biologie, en santé, en social.
2006, il organise le « 1er Colloque International sur la Zoothérapie » à Paris Porte de Versailles.
2008, il organise le 2e Colloque International à Paris sur les Médiations Animales par la zoothérapie pour les personnes âgées.
Pourriez-vous nous donner une définition de la zoothérapie ?
Médiation qui s’exerce en individuelle ou en petit groupe de trois personnes maximum à l’aide d’un animal familier, consciencieusement sélectionné et éduqué, sous la responsabilité d’un professionnel de la santé, du social ou de l’enseignement spécialisé et dans l’environnement immédiat de personnes chez qui l’on recherche à éveiller des réactions visant à maintenir ou à améliorer son potentiel, ludique, cognitif, physique, psychosocial ou affectif. La zoothérapie n’étant pas une médecine mais une médiation.
On l’utilise auprès des personnes âgées, auprès des personnes handicapées physiques ou mentales, auprès des personnes malades mentales, auprès des jeunes défavorisés, pour la délinquance juvénile, pour les détenus adultes en milieu carcéral ainsi que pour les jeunes en institution fermée, auprès des personnes esseulées, auprès des enfants en milieu hospitalier, des enfants en échec scolaire, des personnes souffrant de troubles psychologiques, etc. Les animaux impliqués dans toutes ces activités rencontrent des normes préétablies de santé, de comportement et d’éducation.
Si la présence des animaux est reconnue pour avoir des effets positifs sur l’humaine, il y est important d’apporter quelques différenciations sur les principales formes que peut prendre leur contribution. L’exercice de la médiation animale par la zoothérapie en milieu institutionnel demande l’observation de règles élémentaires de prudence, d’éthique et de sécurité. C’est pourquoi la mise en place d’un programme en zoothérapie exige à la fois des connaissances de la lecture de l’animal et celle des problèmes vécus par les patients.
Quelles sont les objectifs de la zoothérapie ?
La zoothérapie n’est pas une médecine. Elle est une complémentarité, une spécialisation des divers métiers de la santé et du social. C’est ainsi que nous avons des infirmières/zoothérapeute, des psychologues cliniciens-zoothérapeute, etc…
Ainsi ces zoothérapeute formés professionnellement, interviennent auprès d’enfants, adultes ou personnes âgées, ayant des difficultés d’ordre psychologique ou physiologique, en utilisant la médiation d’un animal, en vue de leur apporter un bien être, de développer la dextérité perdue, d’améliorer leur fonctionnement, de favoriser leur adaptation et de briser leur isolement.
Le zoothérapeute est le porteur de tout projet en zoothérapie. Il doit être le fil conducteur et c’est sous sa responsabilité que le projet doit se concrétiser. Il veille à être attentif aux attitudes et comportements de la personne à l’égard de l’animal.
Pour qui la zoothérapie est-elle bénéfique ?
- Personnes en situation de handicap mental – physique, psychique,
- les personnes malades mentalement,
- les jeunes défavorisés – les adolescents en manque de repères – les jeunes dans les maisons fermées,
- la zoothérapie dans les établissements scolaires,
- les personnes âgées,
- dans les hôpitaux,
- la zoothérapie et la psychologie,
- le développement physique.
Il est indispensable d’apprendre à connaître sa clientèle et de savoir de quels maux souffrent les personnes qui la composent.
Quels sont les bénéfices de la zoothérapie, aussi bien du côté du patient que du thérapeute ou tout autre professionnel ?
L’animal est avant tout un médiateur qui ne juge pas. L’animal stimule. L’animal est un antidépresseur, un anxiolytique. Les liens entre l’animal et l’enfant passent par un système de communication non verbale. Les gestes, le corps, les mimiques faciales, le regard sont autant de choses qui permettent à l’animal d’appréhender la situation émotionnelle de l’enfant.
C’est d’autant plus remarquable chez l’enfant autiste qui ne communique pratiquement jamais par la parole. Le regard très souvent fuyant de l’enfant autiste, peut-être interpellé par le regard du chien. Nous regarderons plus loin dans la formation les ateliers pour enfants autistes. Et plus encore…
Quelle est la différence avec les Activités Assistées par l’Animal ?
Ce que l’on appelle plus communément l’A.A.A. est avant tout de l’animation, des jeux, de l’occupationnel où le chien est le centre du jeu et pratiquée avec des groupes à mon sens beaucoup trop importants. Il n’y a aucune véritable recherche de thérapie. Aucune analyse. Pratiqué la plupart du temps par des bénévoles qui pour certains reçoivent qu’une petite formation de quelques heures donnée par des clubs canins. Ce n’est point une critique de ma part, mais une réalité. La zoothérapie ou la médiation animale, ce n’est pas cela (voir paragraphe ci-dessous).
Pour l’Institut Français de Zoothérapie, il est important que toute personne qui désire travailler en AAA (Activité Assistée par l’Animal) même bénévolement, reçoive une véritable formation donnée par des professionnels de la santé afin de connaître les différentes pathologies, démences et autres situation des personnes en difficulté afin de pouvoir réagir rapidement en cas de problème. Il ne s’agit pas juste de connaître son chien, il faut connaître avant tout le patient.
La médiation animale, telle que défini par l’Institut Français de Zoothérapie c’est tout le contraire.
C’est avant tout un projet professionnel d’établissement passant par la volonté de la direction. Après une analyse des patients et de leurs pathologies, c’est la mise en place d’un programme par le professionnel de la santé ou du social qui a été formé par IFZ à cet effet. Chaque programme est développé en concertation avec l’équipe soignante. Il y a impérativement un suivi, une mise en place d’échelles d’évaluations, des synthèses et une recherche scientifique tout au long des ateliers de médiation animale qui doivent être mis en place pour un minimum d’une année et avec une régularité dans les ateliers qui sont au minima de deux ateliers par semaine.
La zoothérapie est-elle une pratique nouvelle en France? En Europe ?
La pratique telle que je la définis, date en France de 2003, année où je suis arrivé du Canada où je développais cela depuis plus de 15 ans.
Quelles sont les pratiques (ou y-a-t-il des pratiques) ?
Il y a une pratique professionnelle installée par IFZ (Institut Français de Zoothérapie) en France. Pour preuve, de nombreux établissements hospitaliers, EHPAD, MAS, FAM… font appel à nous pour développer des programmes et former leur personnel. Bientôt sous l’impulsion de l’Institut Français de Zoothérapie qui développe en Tunisie, au Canada, en Suisse, en Belgique…
Quelles sont les limites de la zoothérapie ?
La zoothérapie n’étant pas une médecine mais une médiation, on ne parle pas de limite, mais de travail toujours en recherche d’améliorer la fragilité de l’humain, les apprentissages de l’enfant, l’anxiété, la recherche des améliorations du langage, de la mémoire, des mouvements, de l’estime de soi…
Existe-t-il des formations ou diplôme sur la zoothérapie ?
Il existe la Formation Professionnelle donnée par l’Institut Français de Zoothérapie que j’ai fondé en 2003. Formation reconnu par les organismes professionnels de prises en charge. Il y a bien quelques autres formations qui apparaissent sur le Net… mais peut fiable !!!! Pour IFZ, surtout pas de diplôme, mais une certification qui est une spécialisation aux métiers de la santé, du social et de l’enseignement spécialisé. Un diplôme serait une erreur. Puisque la zoothérapie est avant tout une médiation pratiquée par des professionnels de la santé et du social donc une spécialisation.
Plus spécifiquement, quels sont les bénéfices que la zoothérapie pourrait apporter au travail des orthophonistes ? Et auprès de personnes (adultes et enfants) handicapées ?
L’animal est un nouveau médiateur que l’orthophoniste peut utiliser dans son travail de professionnel pour faire travailler le langage, l’élocution, le travail de la musculation faciale, tout comme pour la psychomotricienne, l’ergothérapeute, l’aide soignante va chercher à utiliser l’animal pour des bienfaits envers l’humain… Pour cela on utilise la médiation animale mais également le jeu comme des Puzzles, des jeux de mémorisation, la lecture mais toujours l’animal dans ces jeux.
Est-ce que la zoothérapie est une pratique généralement bien acceptée (et comprise) des professionnels du secteur social et de la santé?
L’Institut Français de Zoothérapie est très bien accepté, je dirais même que nous travaillons en étroite collaboration avec les professionnels. Nous avons nous-mêmes dans notre personnel que des professionnels de la santé et du social.
Est-ce que la zoothérapie est une pratique qui peut être menée par des parents (si ceux-ci sont formés), à la maison ?
Le travail avec les parents est très important. Ils font partie de la procédure de la zoothérapie. Nous allons mettre en place des formations pour les parents qui désireront se former.
En créant l’Institut Français de Zoothérapie, quel était votre objectif ?
Trois objectifs :
1/ Mettre l’animal au centre de ses multiples utilités et possibilités pour l’être humain. Revaloriser l’animal familier dans un sens positif.
2/ Permettre aux nombreuses personnes en situation de fragilité, de solitude, malade, personnes âgées de pouvoir bénéficier de la médiation animale, une approche par la zoothérapie. Et surtout pour les enfants en situation de handicap intellectuel, et les enfants défavorisés et atteint de troubles du comportement et d’apprentissage.
3/ Mise en place de la première « Maison d’Éveil Spécialisée » qui est un projet National.
Accueillir des enfants de 0 à 12 ans en grandes difficultés scolaires ou sociales. Là aussi, des ateliers personnalisés sont mis en place pour chaque enfant, basés sur la médiation de l’animal permettent de favoriser la communication éducative, les relations sociales et l’épanouissement de ces enfants.
Chaque enfant est suivi par notre Psychologue clinicienne. Nous établissons des échelles d’évaluations ainsi que des réunions de synthèses toutes les 5 semaines avec les professionnels qui entourent l’enfant. Le travail se fait à travers des jeux ludiques, de parcours de psychomotricité, sensoriel, visuel, auditif, tactile… mais toujours en rapport avec l’animal.
Quels sont les services que vous proposez ?
L’association « Handicap Rêves Défis Jeunesse » que je préside et qui a été fondée en 2001 a créé « l’Institut de Médiation Animale » une approche par la zoothérapie. Cet accueil de jour est ouvert depuis le 1er mars 08. Nous y accueillons des enfants et adultes déficients intellectuels légers à profonds, en petits groupes de deux ou trois ainsi qu’en individuel, de la région Rhône-Alpes. Ouvert aux associations, aux organismes privés ou publics ainsi qu’aux parents.
Le Centre est situé sur une superficie de 2 ha. Nous travaillons avec nos chiens, nos ânes, nos poneys, nos chèvres du Poitou et des Pyrénées, nos lapins béliers nains… Tous nos animaux sont éduqués médiateurs thérapeutiques dès leurs premiers mois de vie. Des ateliers personnalisés pour chaque patient sont mis en place et suivi par notre Psychologue clinicienne Mme JEAN Aurélie. Nous établissons des échelles d’évaluations ainsi que des réunions de synthèses toutes les 5 semaines avec les professionnels de chaque établissement d’où viennent les patients.
Très concrètement, pourriez-vous nous décrire une séance de zoothérapie ?
Il est très important de savoir observer, écouter, dialoguer et communiquer avec l’animal. Ce sont les bases élémentaires dans la pratique de la zoothérapie. C’est le respect et la complicité entre l’humain et l’animal qui représentent deux entités vivantes, qui font la force et la réussite d’un travail en atelier de zoothérapie.
Le non jugement de l’animal envers la personne fragilisée fait en sorte qu’il devienne le médiateur idéal. Chaque patient a son programme personnalisé ce qui fait que l’on ne peut pas décrire un atelier ou une séance. Il n’y a pas de généralité, chaque personne est différente. Mais l’important c’est de se donner des objectifs thérapeutiques. Ce n’est pas l’animal qui est le thérapeute. Il est le médiateur.
Quels sont les animaux que vous privilégiez dans votre pratique quotidienne ?
Chiens : Berger Australien, le Cavalier King Charles, le Lapinkoïra*, caniche. Les autres animaux : l’âne, le poney, le lapin moyen Bélier, le Cochon d’Inde Péruvien et la chèvre des Pyrénées. * Très résistant, brave et facile à éduquer, ce chien rural fût un excellent chien de troupeaux. Les Lapons l’élevaient pour ses qualités de chien de berger et de garde pour surveiller les rennes. Aujourd’hui également apprécié comme chien de compagnie, il peut être très casanier. C’est un chien très éveillé qui reste néanmoins calme afin de gérer au mieux les situations.
Des animaux avec lesquels vous rêveriez de travailler ?
Au Canada, j’ai travaillé avec des jeunes et adultes en utilisant la présence des loups, des ours polaires et avec mes chiens polaires. Mais également avec l’âne.
Quels sont vos projets à court, moyen et long terme ?
Court terme : Organiser des initiatives d’informations sur la médiation animale et des rencontres entre les acteurs du social et de la santé par des colloques et des conférences. Mener une réflexion sur la médiation animale auprès des professionnels de la santé et du social et surtout avec les pouvoirs publics. Les élus, les Ministères.
Court et moyen terme : Développer à l’échelon National le projet des « Maisons d’Éveil Spécialisées » c’est-à-dire au minimum une Maison d’Éveil partout où il y en a besoin. C’est-à-dire plusieurs par département. Pour cela nous cherchons des partenaires privés (Appel à Projets).
Court et moyen terme : Le lancement début 2009 de l’Association Française de Zoothérapie et de Médiation Animale. AFZEMA avec :
* Mise en place en France d’un réseau de professionnels de la santé et du social, formés à la médiation animale par l’Institut Français de Zoothérapie.
* Ce réseau, implanté par région, développera des ateliers de thérapie médiatisés par l’animal au sein d’EHPAD, Maisons de retraite, établissements de longue durée, hôpitaux en gérontopsychiatrie, hôpitaux de jour…
* Ces ateliers seront dirigés par des professionnels de la santé ou du social appelé zoothérapeutes rattachés à l’association nommée ci-dessus et formés à la médiation animale par l’Institut Français de Zoothérapie (IFZ). Ils interviendront en collaboration avec le personnel médical et paramédical de chaque établissement.
Bibliographie de François Beiger :
1996 – Harmattan : « Onze chiens, un homme, une passion » littérature adulte.
1999 – Nature : « Nunavik 99 » – Á la rencontre des Inuit en traîneau à chiens » Le récit d’une de ses nombreuses expéditions dans l’arctique canadien.
2000-2002 – La collection « Natures Insolites » aux éditions Bilboquet jusque fin 2002.
2003 – Aux Éditions Mango dans la collection Des Aventures et des Hommes – Littérature adulte : « Objectif Groenland » Tasiilaq une expédition pas comme les autres. Un récit passionnant 130 pages 100 photos.
2003 – Il crée et dirige deux collections jeunesse aux Éditions BELIN. « Rêves de Voyages » et « Terres Insolites ».
2008 – Aux éditions DUNOD « L’enfant et la Médiation Animal » Sciences-Humaines.
Filmographie/Spectacle :
1994 – documentaire « NanooK, la Légende Inuit ».
1995 – documentaire dans les Monts Torngats avec Lucassie un ami Inuit et son fils.
1999 – tournage d’un film de 52 mn : « NUNAVIK 99 » Sélection officielle au Festival International du Film d’Exploration Jules Verne, à Paris, en novembre 1999.
2003 – Objectif Groenland, le film qui retrace le merveilleux voyage des 6 jeunes handicapés mentaux.
2007 – Réalisation et mise en scène d’un spectacle en 3D « le Voyage d’Ituk ».
En savoir plus :
Institut Français de Zoothérapie, Centre de Formation Professionnelle et de Recherche sur les pratiques de la Zoothérapie, « Le Buisson Mont Velanne » 38620 – VELANNE
Téléphone : 06 12 47 74 11
FAX : 04 76 93 38 80
Courriel : info@institutfrancaisdezootherapie.com
Sites Internet :
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