Nathanaël est originaire d’Ethiopie et a été adopté à l’âge de 4 ans après une épopée qui l’a conduit d’un orphelinat à sa nouvelle famille. Il est atteint d’un handicap moteur : paralysie cérébrale avec une hypotonie marquée au niveau bucco-faciale ! Nathanaël a beaucoup progressé, aidé en particulier par ses deux grands frères adorés Joseph et Benoît ! Ses parents nous en disent plus sur son quotidien et ses loisirs.
Comment s’organise son quotidien ?
Nathanaël est scolarisé en CP en milieu ordinaire avec une AVS (Super Maddy). Il est scolarisé dans l’école de sa maman qui est maîtresse en maternelle. Cela permet de gérer les repas car il ne peut manger à la cantine en raison de l’hypotonie. Nathanaël a un emploi du temps de ministre : kiné deux fois par semaine avec Cécile et Floriane, orthophonie avec Barbara deux fois par semaine, psychomotricité tous les 15 jours avec Sarah. Isabelle, l’ergothérapeute se déplace à l’école pour la rééducation hebdomadaire. Après sa sortie de CAMSP, nous avons pris l’option libérale pour des raisons de commodités et de distance géographique (nous sommes assez isolés géographiquement 30 km des structures…). Il est aussi suivi à L’ESCALE et en neuropédiatrie à Lyon.
Quels sont ses loisirs ? Ses jeux préférés ?
Nathanaël aime le foot et les jeux moteurs . Il aime aussi jouer avec sa tablette, faire de la pâte à modeler et cuisiner les gâteaux ! Il aime beaucoup la musique et les comptines. Et au contraire, il déteste faire la sieste et perdre aux jeux de société !
Abordez-vous certains apprentissages par le jeu ?
Oui, nous jouons à des petits jeux de société et en particulier les jeux qui travaillent la motricité fine et le souffle: petits instruments de musique et autres petits jeux. Nathanaël joue en ce moment au jeu « la niche du chien » pour améliorer le toucher. Et le Plasma car lui a permis de se déplacer dans la maison et il a désormais beaucoup de kilomètres au compteur !
Un mot pour conclure ?
Il ne faut pas hésiter à se faire faire aider par des personnes ressources qu’ils soient professionnels ou des amis et surtout s’appuyer sur ses intuitions de parents. La vie nous a confié un enfant particulier et nous sommes les mieux placés pour nous en occuper !
