Chez Hop’Toys, nous sommes captivés par les initiatives inclusives ! Nous mettons un point d’honneur à les mettre en avant. Afin de comprendre que nous sommes tous différents et refuser la dualité « normal/pas normal », des particuliers, des entreprises ou encore des institutions ont mis en place des actions concrètes pour favoriser l’inclusion de tous. Retrouvez dans cet article 10 initiatives inclusives qui nous ont plu ! Et vous, quelles sont les initiatives qui vous ont plu dernièrement ?
1 – Un réseau de micro-crèches intergénérationnelles pour Tom&Josette
Et si…on reconnectait les générations ? Cette chaine de micro-crèches est un établissement d’accueil du jeune enfant. Dix enfants de 0 à 3 ans sont encadrés par quatre professionnels de la petite enfance au sein d’une résidence sénior.
Tom&Josette est né de la rencontre de Pauline et Astrid autour d’une volonté commune de s’engager au service d’un projet de société qui soit durable et intergénérationnel.
Elles sont convaincues des bienfaits du lien intergénérationnel pour les enfants, les résidents et l’ensemble de la société. Grâce à leur projet pédagogique intergénérationnel d’inspiration Montessori, enfants et personnes âgées qui le souhaitent se rencontrent autour d’activités ritualisées : lecture de contes, partage d’un goûter, jardinage, etc.
Notre but ? Créer de la joie et du lien social : nous voulons permettre aux enfants de bien grandir et aux seniors de mieux vieillir.
Tom&Josette crée des micro-crèches pouvant accueillir jusqu’à 12 enfants encadrés par des professionnels diplômés de la petite enfance, dans des espaces sécurisés au sein d’une maison de retraite. Plusieurs fois par semaine, enfants et résidents se rencontrent pour vivre ensemble des activités.
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Sources et propriétés : Tom&Josette – Konbini
2 – Création de la salle de « décharge émotionnelle »
Pour permettre de soulager les tensions des enfants avec des troubles ou un handicap, la ville de Saint-Sébastien-sur–Loire, au sud-est de Nantes, expérimente depuis septembre l’installation d’une salle de « décharge émotionnelle », dans l’école primaire Théodore Monod. À l’intérieur, cabane sensorielle, punching-ball, casque antibruit… Ces enfants, ayant un trouble auditif, visuel, avec autisme ou déficience intellectuelle, peuvent s’isoler temporairement pendant les cours et la récréation pour se calmer ou se défouler. Une première dans l’agglomération nantaise.
Cette salle s’inscrit dans le cadre plus large de la cellule inclusion de la ville. Il s’agit d’un dispositif lancé en 2017 dont l’objectif est de faire vivre à ces enfants un parcours périscolaire et extrascolaire quasi ordinaire. Pour ce faire, 2 éducateurs spécialisés ont été recrutés. Leur rôle consiste à aider les coordinateurs des 5 groupes scolaires et du centre de loisirs de la ville à « canaliser » ces enfants.
Le bilan est jugé positif. Le dispositif sera élargi à la rentrée 2022 !
Source et propriété : 20 minutes
3 – Une salle d’autorégulation
Un dispositif innovant en faveur de l’inclusion à l’école d’enfants sur le spectre de l’autisme se développe petit à petit en Haute-Vienne et en Corrèze. L’école de Boisseuil a été pionnière avec la technique d’autorégulation.
En cette année 2021-2022, 10 enfants TSA de 6 à 11 ans sont scolarisés à l’école publique primaire de Boisseuil, en banlieue de Limoges.
Répartis dans différentes classes, ils suivent une scolarité ordinaire, avec des temps supplémentaires dans une salle spécifique, encadrés par trois éducateurs : c’est le dispositif d’autorégulation (connu avant sous le nom d’Aramis) pendant le temps scolaire et d’autres moments du périscolaire (récréations, pause méridienne, repas…). Les élèves bénéficiant de cet environnement scolaire inclusif n’ont pas besoin d’accompagnants d’élèves en situation de handicap, les AESH.
Les élèves ont beaucoup plus confiance en eux. Ils ne sont pas bloqués quand un apprentissage nouveau est abordé en classe. Ils ont plus d’habilité sociale, d’autonomie.
Estelle Bruguet, enseignante.
Selon les syndicats d’enseignants, cette réussite ne doit pas éclipser le manque croissant d’accompagnants d’élèves en situation de handicap dans les autres écoles.
Dans l’académie de Limoges, près de 5 300 enfants en situation de handicap sont scolarisés. Selon les chiffres du rectorat, 80 % des enfants avec autisme sont scolarisés dans des établissements classiques. Les 20 % restants suivent leur scolarité dans des structures médico-sociales.
Reportage sur l’école inclusive et la salle d’autorégulation
Source et propriété de France Télévisions – France 3 Nouvelle-Aquitaine
>> Article complet : Accueil d’élèves autistes : l’école inclusive poursuit son chemin en Limousin
4 – Les séjours artistiques de JADE : du répit pour les jeunes aidants
En France, plus de 500 000 jeunes de moins de 18 ans apportent une aide significative régulière à un parent ou un membre de sa fratrie ayant une maladie chronique ou un handicap. Pour permettre à ces jeunes aidants de bénéficier de répit, de pouvoir exprimer leurs difficultés et leurs attentes, de rencontrer d’autres jeunes dans leur situation et de se soutenir mutuellement, l’association Jeunes AiDants Ensemble (JADE), a initié depuis 2014 dans le département de l’Essonne, des ateliers cinéma-répit.
Dans ce cadre, des jeunes aidants d’une même classe d’âge (8-13 ans et 14-18 ans), repérés avec l’aide de l’ensemble des professionnels amenés à les côtoyer, sont accueillis sur le domaine départemental de Chamarande, dans l’Essonne, pour des séjours de six jours. Encadrés par des professionnels de l’animation et de la création cinématographique et accompagnés par des psychologues, ils vont réaliser chacun un court film, prétexte à libérer leur parole et à mettre des mots sur les difficultés quotidiennes auxquelles ils font face. Ensuite, avec leur accord, ces films donnent lieu à une projection en salle.
Cette démarche et son évaluation, par le Laboratoire de psychopathologie et processus de santé (LPPS) de l’Université de Paris, seul en France à porter des études sur les jeunes aidants, contribuent à sensibiliser les décideurs et le grand public sur la problématique de ces jeunes. Depuis 2018, l’essaimage national des ateliers-répit, élargis à d’autres pratiques artistiques, est en cours dans six régions.
Depuis 2018, l’essaimage national des ateliers-répit, élargis à d’autres pratiques artistiques, est en cours dans six régions : Occitanie, Hauts-de-France, Nouvelle Aquitaine, Normandie, Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA), Centre Val de Loire. L’Association JADE, constituée de professionnels des secteurs sanitaire et médicosocial et de parents de jeunes aidants, porte l’initiative et accompagne son essaimage.
Cette modalité d’expertise citoyenne est quelque chose de très attendu aujourd’hui. Il n’y a pas de concurrence entre les projets, ce type de dispositif permet au contraire beaucoup de mise en lien. L’objectif étant de faire avancer la reconnaissance des aidants, quel que soit leur âge, quelle que soit leur situation d’aidance.
Amarantha Bourgeois, directrice chez Association JADE
>> En savoir plus sur les Ateliers ciné répit
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5 – Une crêperie qui a un petit plus
À Béthune, dans le Pas-de-Calais, un ancien salarié de l’usine Bridgestone a ouvert une crêperie. La crêperie Le Petit Plus est née de l’idée de Francky (le chef) de vouloir travailler avec des personnes ayant des troubles cognitifs. En effet, durant de nombreuses années, il a été animateur en équithérapie auprès de jeunes en situation de handicap, période durant laquelle il s’épanouissait pleinement !
Quelques années plus tard, il a voulu allier la gourmandise avec la solidarité ! De là est né Le Petit Plus ! L’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap reste à nos jours un sujet délicat. La société les stigmatise et ne leur offre que très peu de place. Le Petit Plus, privilégie l’accompagnement, l’intégration et l’inclusion, pour une reconnaissance à leur juste valeur, et ce malgré les difficultés !
On a affaire à des jeunes à qui personne n’a jamais donné sa chance auparavant, alors que ce sont des jeunes qui nous donnent entièrement satisfaction.
Marie-Aude Cagniart, restauratrice
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Reportage France 3: Le projet solidaire d’un ancien salarié de Bridgestone
Source et propriété : France 3 – Bourgogne – Franche-Comté
Pas-de-Calais : La crêperie solidaire d’un ancien salarié de Bridgestone
6 – « Les Délices Bleus », un restaurant qui s’adapte à ses employés
Installé dans le centre-ville de Dijon, cet établissement a la particularité d’employer trois salariés autistes. Lorsqu’elle a créé le restaurant « Les Délices Bleus » avec sa fille, Delphine Jeauneau avait une idée en tête : permettre aux jeunes autistes de travailler « comme les autres ». Un mois après l’ouverture, ce défi semble déjà réussi.
Je voulais montrer à tous que ces jeunes que, malgré leur étiquette d’autistes, ils ont plein de capacités et ils sont capables d’avoir un emploi.
Delphine Jeauneau, gérante du restaurant « Les Délices Bleus »
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Source et propriété: France TV Info
7 – APF France handicap Occitanie & Naturalpad, lauréats de l’appel à projets de Montpellier Méditerranée Métropole
En partenariat avec Naturalpad, une startup montpelliéraine, APF France handicap Occitanie va développer #AccessiblePad.
L’objectif du projet est de rendre accessible l’informatique au sens large (démarches en ligne, jeux vidéo…) à un maximum de personnes en situation de handicap physique pour diminuer l’exclusion numérique (3 millions de personnes touchées).
L’idée est de créer un set de manettes adaptables à une grande variété de handicaps et s’appuyant sur les process de fabrication propres aux fablabs (impression 3D, découpe laser, scanner 3D…) Ce set intégrera une gamme de matériel informatique reconditionné et proposera un design « désirable ».
Ils pourront entre autres, compter sur le soutien de Design transversal , l’Institut de Formation en Ergothérapie de Montpellier , CAPGAME et les fablabs labellisés « Fab’City ».
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8 – L’épargne solidaire
L’épargne solidaire représente le capital investi par des citoyens et des entreprises, à destination de projets ayant un caractère solidaire. L’épargnant peut choisir de placer la totalité ou une partie de son investissement dans des structures d’utilité sociale ou environnementale. La foncière Familles Solidaires est née sous l’impulsion de 8 familles de personnes en situation de handicap. Face à l’absence de solutions de logements adaptées pour leur proche, ces familles ont décidé de réunir et investir leur épargne pour créer un habitat adapté à leurs proches.
C’est quoi l’épargne solidaire ?
Source et propriété : La foncière Familles Solidaires
>> À lire aussi : Inclusion : quels bénéfices pour les autres ?
9 – Des colocations pour personnes en situation de handicap
À l’origine du Club des Six il y a Sabrina, une jeune femme lourdement handicapée à l’âge de 18 ans suite à un grave accident de voiture. Une vie qui bascule pour elle et tous ceux qui l’entourent. Nous sommes en 1999. Après un parcours en milieu hospitalier et libérée de tout besoin d’assistance médicale, Sabrina retourne vivre auprès de ses parents une dizaine d’années. Elle retrouve une certaine autonomie, cependant insuffisante pour envisager un projet de vie indépendant. Mais Sabrina veut sortir du cocon familial et vivre sa vie de jeune femme.
Après avoir étudié toutes les alternatives d’accueil possibles, sa sœur Maïlys Cantzler, soutenue par toute la famille, a l’idée de créer une colocation.
Le Club des Six propose aujourd’hui, sur l’ensemble du territoire français, des lieux de vie adaptés à des personnes en situation de handicap sous forme de logements partagés et accompagnés. Au sein de ces colocations, 6 adultes choisissent de vivre sous un même toit et de (re)trouver ensemble leur place de citoyen.
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Retrouvez plus d’informations sur le site du Club des Six.
10 – Des plateformes pour favoriser le diagnostic précoce des troubles du neurodéveloppement
Afin de favoriser un diagnostic précoce des troubles du neurodéveloppement chez les enfants de moins de 7 ans, l’ARS (l’agence régionale de santé) déploie des plateformes de coordination et d’orientation dans chaque département d’Occitanie. Ces professionnels, sur orientation par un médecin, accompagnent les enfants et leurs familles dans un parcours de bilans et d’interventions pour agir au plus tôt.
L’objectif de ces équipes est de faciliter l’accès à des bilans et évaluations. Ceci est nécessaire afin de réaliser le diagnostic. En effet, c’est un élément clé de la mise en place les interventions précoces adaptées dès les premières difficultés. La phase de bilan pouvant durer de 1 à 2 ans, il est important d’intervenir sans attendre la stabilisation d’un diagnostic. Dans le cadre de ce parcours de soins, les bilans et interventions des psychomotriciens, ergothérapeutes et psychologues libéraux, auparavant à la charge des familles, sont pris en charge par l’Assurance Maladie dans la limite d’un forfait.
ARS : plateforme coordination orientation TND
Source et propriété : ARS
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