Noël, c’était censé être la période la plus magique de l’année. Mais pour moi, avec mon TDAH, ça devenait parfois un peu trop.

Je voyais toutes ces lumières scintiller, j’entendais les chants qui s’entremêlaient, et mon esprit s’emballait. C’était comme courir dans une forêt pleine de merveilles, sans savoir où poser les yeux. J’avais envie de tout vivre, tout à la fois. Mais au bout d’un moment, ce trop-plein me faisait vaciller.

La face cachée des fêtes de Noël avec un TDAH

Ce n’était pas que je n’aimais pas Noël. Oh non, j’adorais ça. Mais entre les décorations à finir, les gens à voir, et les cadeaux à attendre, tout pouvait rapidement devenir écrasant.

Ma tête, elle, ne faisait pas de pause. Elle courait partout, sautait d’une pensée à l’autre, comme si elle voulait suivre un train lancé à pleine vitesse. À force, ce train déraillait.

Et puis, il y avait le bruit. Toujours plus fort, toujours plus présent. Parfois, tout ce que je voulais, c’était trouver un coin tranquille où me réfugier.

Apprendre à apprivoiser Noël quand on à un TDAH

Un jour, j’ai compris qu’il fallait que je crée mon propre chemin dans cette forêt lumineuse. Pas besoin d’enlever la magie, juste de la rendre plus douce.

Je me suis aménagé des moments à moi. Quand tout devenait trop, je me cachais dans un coin du salon, une chambre à l’étage ou même sous la table. C’était comme un refuge, rien qu’à moi. Là, je respirais, je me retrouvais.

J’ai aussi appris à ralentir. Noël, ce n’était pas une course. Ce n’était pas grave si je ne suivais pas le rythme effréné des autres. J’ouvrais mes cadeaux doucement, un par un, pour savourer chaque instant. Et, miracle, personne ne m’a jamais pressé.

 

>> À lire aussi Noël et surcharge sensorielle : nos conseils 

La magie d’un Noël inclusif

Mais ce qui a tout changé, c’est la compréhension des autres. Quand ma famille a accepté que j’avais besoin de pauses, de calme, j’ai enfin pu vraiment profiter de Noël.

Ils ont compris que les lumières clignotantes pouvaient être un peu trop pour moi. Alors, ils les ont remplacées par des guirlandes plus douces, comme des étoiles suspendues dans la nuit.

Ils m’ont laissé choisir mon rythme. Pas de marathon de repas, pas d’obligations. Juste des moments partagés, simples et sincères.

Un rêve à partager

Pour moi, un Noël parfait, c’est un Noël où chacun peut être soi-même. Un Noël où les moments de douceur comptent autant que les moments de fête.

Ce n’est pas si compliqué. Ce sont ces petits gestes d’attention qui transforment les fêtes.

Un coin de calme, une lumière apaisante, un sourire qui dit : « Prends ton temps, tout va bien. »

C’est ça, la vraie magie de Noël.

Et si, cette année, on offrait à chacun la chance de se sentir à sa place ?

Aude Habert est chargée de communication et d'événementiel chez Hop'Toys.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Taper la réponse pour valider votre commentaire * Time limit is exhausted. Please reload the CAPTCHA.