Apprendre avec tout son corps
L’apport du corps dans l’apprentissage est souvent sous-évalué. Il intervient toujours dans le processus d’apprentissage mais à échelle variable selon le profil des enfants. Voici quelques exemples où corps et apprentissage font bon ménage…
L’enfant a besoin de toucher pour apprendre : c’est un apprenant kinesthésique
Si certains enfants retiennent mieux une leçon qu’ils auront entendue, d’autres ont besoin de la voir écrite. D’autres encore, ont besoin de toucher, de manipuler les concepts pour mieux se les approprier. Ces enfants sont des apprenants kinesthésiques. Ils traitent et enregistrent mieux l’information par le toucher ou en exécutant des mouvements. De manière générale, les kinesthésiques ont le besoin de manipuler des choses. Ils apprennent à mémoriser en faisant les choses et en agissant.
Voici quelques produits correspondant aux besoins des apprenants kinesthésiques
La méthode de lecture Borel Maisonny : quand le corps aide à lire
L’origine, cette méthode est un ensemble de gestes ayant pour but de faciliter l’entrée dans le langage. Elle fut d’abord utilisée auprès des enfants sourds. Il s’agit tout d’abord d’une méthode syllabique dans la mesure où elle s’appuie sur les lettres pour construire des syllabes, puis sur les syllabes pour construire les mots. C’est une méthode gestuelle parce qu’il s’agit d’associer à chaque lettre, un geste.
Bien lire et aimer lire tome1 lv522 |
Bien lire et aimer lire tome2 lv523 |
Bien lire et aimer lire tome3 lv524 |
L’anniversaire des jumeaux lv535 |
Les rythmes biologiques du corps : les connaître pour s’adapter…
De nombreuses études en Chronobiologie suggèrent que nos aptitudes fluctuent tout au long de la journée. Notre corps serait soumis à de nombreux rythmes biologiques qui influeraient sur vos aptitudes à réaliser telles ou telles tâches selon le moment de la journée. Ainsi, nos performances psychomotrices (telles que la dextérité, la coordination œil-main) seraient meilleures en fin de matinée puis en milieu d’après-midi. De même, il semblerait que les performances mathématiques seraient meilleures dans ce même laps de temps. (source : application de la chronobiologie à la planification des cours et aux rythmes scolaires par Xavier Estruch et Denis Theunynk)