Renforcer, aider à surmonter les difficultés, permettre de réinvestir les acquis, accompagner vers plus d’autonomie, remobiliser en permanence, désamorcer les éventuels découragements, le rôle des parents même pour des enfants non instruits à domicile dans l’apprentissage de leur enfant est énorme, se situe sur plusieurs plans (psychologique, matériel) et nécessite patience, temps… mais avant tout attention et amour. Un amour qui pousse les parents à rechercher toujours les meilleures solutions pour favoriser les apprentissages de leurs enfants, tout en leur laissant, justement, le temps d’être des enfants.
Donner l’envie
Que votre enfant entre en maternelle ou au collège, qu’il rencontre des difficultés ou qu’il faille abreuver sa soif de connaissances, vous avez envie de l’accompagner dans ses apprentissages et c’est normal. Mais si c’est pour s’énerver en lui faisant rabâcher 10 fois la table de 7 qui ne rentre pas et finir par le bloquer, non ! 😉 Votre rôle premier est de donner l’envie et la confiance suffisante pour qu’il réussisse.
Encourager son enfant, c’est lui donner l’énergie nécessaire pour qu’il reste motivé et qu’il ait l’envie de se dépasser dans tout ce qu’il entreprend. L’envie de relever de nouveaux défis et de se confronter à d’autres situations. Pour cela, il vous suffit de prendre le temps de le regarder accomplir des actions du quotidien, allant de la plus simple à la plus compliquée et de le regarder réussir, mais aussi échouer. Encourager ce n’est pas complimenter ! Au-delà du compliment, l’encouragement signifie mettre en avant les efforts fournis, les progrès accomplis. Ne vous contentez pas de formules toutes faites telles que « Bravo, ton dessin est très joli ! Tu as été gentil », etc. Ces formules doivent être constructives et donc accompagnées d’un argumentaire expliquant pourquoi l’enfant mérite d’être félicité, pourquoi son dessin est très joli et pourquoi il a été gentil.
Donner confiance
- En créant des rituels
Créez un rituel en fin de journée, un moment rien qu’à vous, pour offrir la possibilité à votre enfant de vous parler. Et à vous de l’écouter, de le conseiller et de le rassurer. - En le responsabilisant
Confiez-lui quelques tâches de la vie quotidienne pour lui montrer que vous avez confiance en lui. Le fait de participer à la vie familiale engendrera chez lui des émotions positives comme l’appartenance et la visibilité. - En ne le comparant pas à d’autres enfants
Nous vous en parlions dans un article intitulé « On arrête de comparer ses enfants ! » ; la comparaison peut avoir des répercussions désastreuses sur l’enfant. Ne pas le comparer, c’est éviter qu’il se sente « inférieur » à quelqu’un d’autre. Nous vous conseillons également afin de ne pas mettre votre enfant en situation d’échec de prévoir des activités adaptées à son âge et à ses compétences, de lui fixer des objectifs qu’il est en capacité d’atteindre. - En vous intéressant à lui
Lorsque votre enfant veut vous apprendre quelque chose dont vous n’avez pas connaissance, vous donner une information que vous ignoriez (sur quelque chose qu’il vient d’apprendre à l’école ou qui s’est produit à l’école par exemple), posez lui moult questions sur le sujet, demandez lui des précisions (une bonne manière en plus de développer son vocabulaire en l’invitant à étayer, à préciser). Il se sentira important, intéressant et tellement fier de vous apprendre quelque chose !
- En l’épaulant, en l’écoutant et en étant présent
Votre rôle en tant que parent est de guider votre enfant sur le chemin de l’autonomie, mais il est rassurant pour lui de vous sentir tout prêt. Être présent pour le féliciter lorsqu’il réussit est très bien, mais ce qui est essentiel c’est d’être là lorsqu’il échoue, qu’il est confronté à l’échec. Ce sont des moments difficiles où l’estime de soi est mise à rude épreuve. C’est dans ces moments qu’il faut l’encourager encore plus afin de lui donner non seulement la force de rebondir, mais également la conviction que faire des erreurs est normal et ne remet pas en cause sa capacité à réussir.
Donner des clés : améliorer la concentration
La concentration est très importante dans les apprentissages de votre enfant. Elle augmente ses chances de réussir à l’école, mais aussi dans chaque action qu’il entreprendra au quotidien. Quand il sera concentré, vous observerez une nette amélioration aussi au niveau productif.
Favoriser les exercices de respiration
Les exercices de respiration peuvent avoir un grand nombre de bénéfices sur votre enfant. Ils vont permettre de diminuer son stress et son anxiété, de gérer ses émotions, d’améliorer sa concentration et son sommeil. Julie Marchand dans son article « Les 10 bienfaits de la respiration profonde » donne les étapes à suivre dans un exercice de respiration.
Etape 1 : se tenir assis ou debout de façon confortable
Etape 2 : étirer sa colonne vertébrale
Etape 3 : rouler ses épaules en arrière
Etape 4 : placer sa main droite sur son ventre (sur le nombril) et la main gauche sur son cœur
Etape 5 : respirer généreusement (comptez jusqu’à 5 pour l’accompagner)
Etape 6 : maintenir son inspiration (comptez jusqu’à 2 pour l’accompagner)
Etape 7 : expirer lentement (comptez jusqu’à 5 pour l’accompagner)
Etape 8 : répéter ce cycle 5 fois (ou plus)
Des outils pour améliorer la concentration
Le Time timer plus : c’est l’un des produits phares de chez hop’Toys, et sûrement l’un des produits les plus utilisés. Il favorise la concentration de l’enfant que celui-ci soit neurotypique ou qu’il ait des besoins spécifiques. Le fait d’avoir un temps limité et imparti va obliger à fixer le temps de concentration, c’est-à-dire que l’enfant va se focaliser uniquement sur l’activité qui lui a été donnée pendant tout le temps indiqué par le Time timer. Il est utilisable avec ou sans sonnerie pour les personnes hypersensibles.
Les fidgets : ce sont de petits objets à triturer, malaxer tordre, tripoter pour offrir un exutoire moteur à ses tensions et ses désirs de mouvements… et faciliter ainsi la concentration, des petits et des grands.
Jouer !
« Le rôle notable joué par l’apprentissage par le jeu dans la stimulation du développement cognitif des jeunes enfants a été décrit par bien des théoriciens, éducateurs et chercheurs », rappelle le Docteur Doris Bergen, professeur émérite en psychologie éducative. Celui-ci souligne d’ailleurs tous les « pouvoirs » du jeu :
Les parents devraient être particulièrement vigilants quant à la surveillance du temps consacré au jeu par leurs jeunes enfants, notamment avec des appareils électroniques, et veiller à ce qu’ils jouent également avec du matériel classique et à l’extérieur. Bien que l’apprentissage par le jeu constitue un aspect important de l’enseignement préscolaire, il doit être apprécié non seulement sur le plan des compétences scolaires acquises par les enfants, mais aussi pour le soutien à l’apprentissage de l’autorégulation, de la maîtrise de ses émotions, des fonctions exécutives, de la compréhension sociale, de la créativité et d’autres aptitudes cognitives, et bien sûr juste pour la joie que le jeu procure aux enfants.1
On l’aura compris, le jeu, au-delà des compétences et apprentissages scolaires, c’est bon pour tout et pour tous les enfants !
Les centres d’apprentissages
L’apprentissage est plus efficace, et surtout plus agréable lorsqu’il se fait de façon ludique et divertissante. Un centre d’apprentissage est un espace réservé à certaines activités didactiques et ludiques. Ces activités permettent d’acquérir la maîtrise d’enseignements encore abstraits, d’habilités ou de concepts. Les centres d’apprentissages sont une véritable source d’enseignement. Ensemble, les enfants apprennent, découvrent leurs sens, développent leur imaginaire, s’interrogent sur leur propre mode de pensées… Et, ce, en toute autonomie !
Expérimenter
L’enfant a un besoin naturel de toucher, de manipuler et de sentir. Lui proposer de mener des expériences, le mettre en position de chercheur, l’inviter à expérimenter, observer, puis à déduire, c’est lui permettre une compréhension profonde. Des notions physiques, mathématiques et même linguistiques peuvent être ainsi mieux ancrées; les éventuelles difficultés dépassées. Chez Hop’Toys, nous privilégions des jeux et jouets qui vont permettre ce type d’utilisation par l’enfant.
Les expériences de sciences avec Montessori : ce coffret propose 40 idées d’activités très simples pour expérimenter et découvrir des principes scientifiques de base en utilisant des objets du quotidien. Le livret explique la démarche Montessori pour éveiller la curiosité des enfants dès 3 ans et offre de judicieux conseils pour présenter les expériences aux enfants selon le principe de la leçon en 3 temps.
Plateau de tri : un grand plateau de classement avec une zone centrale et 6 autres emplacements, indispensable pour toutes les activités de tri et classement ! Il peut être utilisé notamment avec des compteurs dans le cadre d’activités pré-mathématiques. Il permet de multiples utilisations.
Partager des moments détente après l’école
Jouer avec lui
Jouer avec ses enfants, n’est pas seulement important, c’est primordial pour leur développement, leur sécurité affective, leur estime de soi. En dégageant un peu de temps régulièrement pour s’amuser avec son enfant, on lui montre que ses occupations, ses préoccupations sont importantes à nos yeux. On entre dans son univers en échangeant selon le mode de relation privilégié des enfants aux autres et au monde : le jeu. Et on s’offre un double plaisir : un bon moment de détente qui va très certainement rendre la soirée plus sympathique et plus fluide (ou le fameux prendre du temps pour en gagner) ainsi que la satisfaction de développer ainsi tout en s’amusant les fonctions cognitives de notre enfant. Gagnant-gagnant ! 😉
Jouer entre frères et sœurs
Jouer entre frères et sœurs, c’est apprendre de l’autre ou apprendre à l’autre. C’est la possibilité de réinvestir ses acquis de manière régulière et c’est l’une des clés de l’apprentissage. De plus en plus, le tutorat est mis en avant dans les écoles. C’est un excellent moyen de mettre en place cet échange de savoirs et donc de renforcer ses acquis quotidiennement.
Animots : le but du jeu est de recomposer un animal divisé en 2 parties : image et mot (2 syllabes), sauf 1 carte : le loup (1 syllabe), qui est le mistigri dont il faut se débarrasser ! Les enfants apprennent à segmenter et à combiner les syllabes orales et écrites.
Le loto des alphas : le loto des Alphas permet aux enfants d’écrire des mots, à l’aide de petits cartons représentant les Alphas puis, dès qu’ils en sont capables, de les lire pour vérifier la correspondance entre le mot écrit et l’image.
Crocnombre : un jeu de manipulation, d’automatisation et de multiplication avec une approche privilégiant la kinesthésie. Il propose une pince crocodile pour cacher un des nombres, 72 triangles pour symboliser les tables de multiplication et la complémentarité avec la division, des gages rigolos pour amener du ludique et des cubes pour manipuler les quantités
Mon jardin de légumes : ce kit ludique permet d’aborder les notions de caractéristiques, de tri, de dénombrement et de classement tout en se familiarisant avec les premiers calculs. L’enfant a plaisir à manipuler les petits légumes de différentes couleurs. Un bel ensemble qui permet de proposer de nombreuses activités et de complexifier petit à petit la consigne.
Sources :
Julie Marchand, 10 bienfaits de la respiration profonde, sun life, le 08 janvier 2019
Doris Bergen, professeur émérite en psychologie éducative, Apprentissage par le jeu, Encyclopédie sur le développement des jeunes enfants, Février 2018