Le 16 mai, c’est la journée internationale du vivre-ensemble en paix. Instaurée en 2017 par les Nations-Unies, cette journée est l’occasion de se mobiliser en faveur de la paix, de la tolérance, de l’inclusion et de la solidarité. Il est primordial d’inculquer à nos enfants ces belles valeurs afin qu’ils deviennent en grandissant des personnes ouvertes, tolérantes et respectueuses. Cela passera en premier lieu par nos façons d’être et de faire. Mais des outils et des méthodes peuvent les aider à grandir en harmonie avec les autres.
Vivre-ensemble : éduquer à la diversité
Pour être tolérant, il faut être éduqué à la diversité. C’est-à-dire comprendre que nous sommes tous différents, mais ne pas en avoir peur, ne pas rejeter les personnes qui sont différentes de nous. C’est ne pas voir ces différences comme un obstacle, mais comme une chance, une richesse. Si l’on devait rejeter toutes les personnes qui sont différentes de nous, on se sentirait bien seul, vous ne trouvez pas ? Parce que finalement, nous sommes tous uniques !
Chez Hop’Toys, nous nous efforçons de montrer qu’il n’y a pas de « normalité » et donc pas de dualité à faire entre normal et anormal. Mais il existe une multiplicité d’individus, avec chacun leur personnalité, leurs préférences, leurs besoins, spécifiques ou plus communs. Bref, que la seule norme qui existe, c’est la diversité !
Nos différences sont notre ressemblance
Pour vous aider à passer le message, nous vous proposons en téléchargement gratuit une affiche pour éduquer à la diversité. En vous appuyant sur cette première affiche, vous pourrez démontrer à vos élèves, à vos enfants à quel point la notion de « différence » ne veut finalement rien dire ! Nous sommes tous différents de notre voisin, de notre copain ou même de nos proches sur certains aspects. Quel(s) critère(s) considérer pour dire si une personne est « différente de nous » ou non ? Nous y avons déjà listé quelques aspects, souvent pris en compte pour opposer les gens. Mais nous vous conseillons de compléter cette liste avec d’autres aspects : « J’adore le foot, lui pas du tout », « Je suis fan d’Harry Potter, elle ne l’a pas lu »… En listant avec les enfants tout ce qui peut nous distinguer des autres, on se rend très vite compte de l’incongruité de cette notion !
Mais surtout, pour changer, nous vous conseillons de lister avec vos enfants ce qui les rassemble. Et on se rend compte que la liste est plus longue et surtout, plus importante. Voici une formidable vidéo réalisée par une enseignante pour vous accompagner dans ce petit exercice de sensibilisation et de réflexion sur ce qu’est, en fait, la différence.
Des jouets pour éduquer à la diversité
Chez Hop’Toys, nous savons que les jouets que nous proposons à nos enfants feront les personnes et les citoyens qu’ils seront demain. Les sensibiliser, au handicap bien sûr, et, au-delà, à la différence, à la diversité est primordial pour en faire des adultes ouverts, curieux, tolérants et bienveillants. C’est l’une des missions que s’est fixée Hop’Toys il y a plus de 20 ans. Nous la poursuivons à la fois à travers nos supports de sensibilisation et d’information sur le blog, mais aussi à travers notre sélection experte de produits. Parce que, oui, certains jouets peuvent contribuer à réfuter la dualité normal/pas normal !
On commence dès le plus jeune âge. Pourquoi ? Parce que les enfants, eux, ne voient pas la différence, ne s’y arrêtent pas en tous les cas. On profite de ce regard pur pour ba-na-li-ser la différence. Comment ? Déjà en leur donnant l’opportunité de la voir ! La représentativité des personnes en situation de handicap, des personnes exceptionnelles, reste trop faible dans notre société et si on regarde du côté des jouets, elle est quasiment inexistante ! Mettre à la disposition des tout-petits des jouets représentant des personnes différentes, c’est déjà leur permettre de comprendre, naturellement, que des personnes différentes, « exceptionnelles » ont leur place aux côtés des autres, d’intégrer que la seule norme, c’est la diversité !
Myla et Noa sont des poupées ayant les caractéristiques physiques d’enfants porteurs de Trisomie 21. Ils permettent de sensibiliser les enfants à la différence en incluant la notion de handicap de manière naturelle dans les situations de jeux.
>> Découvrez dans cet article tous nos jouets pour éduquer à la diversité
Vivre-ensemble : être tolérant
En étant éduqués, dès leur plus jeune âge, à la diversité, nos enfants auront davantage de chance d’être plus tolérants. Être tolérant, c’est reconnaître la différence, mais également l’accepter et la respecter. C’est bâtir des ponts vers les autres plutôt que des murs. C’est faire preuve d’empathie, de respect et d’ouverture d’esprit.
Cela commence évidemment par montrer l’exemple. Nos enfants, en grandissant, ont tendance à reproduire les modèles qu’ils côtoient. Sans forcément les comprendre au début, ils agissent par mimétisme, répètent ce qu’ils entendent à la maison. Si vous êtes un modèle d’empathie, de respect et de générosité, ils pourront aussi le reproduire.
Il est également important de lui permettre de découvrir d’autres cultures, d’autres façons de vivre que la sienne. L’idéal est évidemment de voyager pour lui permettre d’observer par lui-même et de vivre la découverte. Mais les livres ou les documentaires sont également un excellent support. Internet peut-être une vraie mine d’or et nous permet d’avoir accès au monde entier depuis notre maison. Alors, quitte à aller sur les écrans, autant que cela soit avec une visée éducative non ?
Enfin, et comme dans tous les apprentissages, il est possible, et même recommandé de passer par le jeu. Le jeu permet à l’enfant d’expérimenter, de faire lui-même ses propres observations et conclusions. Le jeu permet également d’ancrer les apprentissages plus que les paroles. Alors, on n’hésite pas et on fait des activités qui, l’air de rien, lui permettront de réfléchir et comprendre et apprendre la tolérance !
>> Découvrir nos 10 idées d’activités pour apprendre la tolérance aux enfants
Développer l’empathie
L’empathie peut être considérée comme l’attention ou la préoccupation sincère et désintéressée de l’autre, la solidarité ou encore l’entraide. Elle ne se décrète pas. C’est notamment grâce à la relation bienveillante que l’enfant a avec l’adulte, qu’elle se travaille et s’apprend.
L’empathie apparaît chez nos tout-petits entre 8 et 12 mois (sauf en cas de handicap comme l’autisme). On parlera alors d’empathie émotionnelle : le bébé est capable de reconnaître les émotions de l’autre en sachant qu’il en est distinct. L’empathie cognitive, elle, apparaît vers 4 ou 5 ans quand l’enfant développe la capacité à se représenter l’état mental d’autrui : c’est le fait d’être capable de comprendre pourquoi l’autre ressent certaines émotions et dans quelles situations. Mais attention, c’est dans l’observation et l’expérience que l’empathie se développe, se cultive et devient une habitude. On peut également accompagner son développement au travers de jeux éducatifs pour :
- comprendre les émotions. En plus d’exprimer et d’expliquer nos propres émotions, nous pouvons proposer des activités de développement émotionnel à nos enfants, pour leur permettre de comprendre à quoi servent les émotions, comment les apprivoiser et comment les gérer au mieux.
- Communiquer. Des activités de mise en situation peuvent les aider à résoudre des conflits de manière positive et pacifique.
- Changer de perspective. Faire preuve d’empathie, c’est être capable de comprendre l’autre, de se mettre à sa place pour comprendre et envisager les choses à sa manière. Il est alors essentiel d’enseigner aux enfants comment changer de perspective et comprendre l’autre de l’intérieur.
- Collaborer. Nous pouvons encourager les expériences et jeux collaboratifs afin d’éviter que les enfants ne confondent : réussite et compétition, différence et hiérarchie !
>> Découvrez nos 10 jeux pour développer l’empathie
Vivre-ensemble : résoudre des conflits
Toute personne ayant déjà eu à accompagner un groupe d’enfants (même de 2 enfants seulement, n’est-ce pas les parents ?) le sait : leur apprendre à gérer leurs différends, sans violence, et, au-delà, à bien vivre ensemble, à se respecter, et même – soyons fous – à faire preuve d’empathie est un métier en soi ! Et à plein temps !
Mais il n’est pas toujours facile à prendre, ce temps, pour favoriser l’entente et la compréhension mutuelle entre ses élèves. Comme toujours en éducation, il va falloir « prendre du temps pour en gagner ». Parce que bien sûr, les élèves apprennent mieux dans un climat serein, et parce que « la contribution la plus positive à la paix sociale réside dans l’éducation de l’enfant » (Maria Montessori).
Comment apprendre à ses élèves des valeurs propres à prévenir les conflits ? Comment leur apprendre à les gérer ? Dans cet article, découvrez des pistes et des outils pour les aider à résoudre leurs conflits de manière pacifique. Afin qu’ils puissent évoluer ensemble de manière harmonieuse. Et qu’ils deviennent de plus en plus autonomes face à ces situations d’opposition.
>> Lire notre article « Résoudre les conflits en classe »
La communication non violente
Si la violence indique une manière blessante d’agir, la communication violente est une manière tout aussi blessante de s’exprimer. Il peut s’agir de jugements, intimidations, préjugés raciaux, de blâmer, pointer du doigt, discriminer, parler sans écouter, critiquer les autres (ou soi-même), d’être sur la défensive, de juger ce qui est bon ou mauvais, ce qui est juste ou faux… Voilà ce que l’on peut désormais appeler des comportements de « communication violente ».
La communication non violente ou CNV est l’intégration de plusieurs choses :
- La conscience, qui est un ensemble de principes favorisant la compassion, la collaboration, le courage et la sincérité.
- La langue, pour comprendre comment les mots contribuent à la connexion ou à la distance.
- L’écoute et l’expression, pour savoir demander ce que l’on veut, entendre les autres (même en cas de désaccord) et aller vers des solutions qui fonctionnent pour tous.
- Les moyens d’influence, pour partager le « pouvoir avec les autres » plutôt que d’utiliser le « pouvoir sur les autres »
À l’école, comme à la maison, elle permet de réduire et mieux gérer les conflits et de rétablir la bienveillance et la coopération.
>> Tout savoir sur la communication non violente
Découvrir notre sélection de jeux et d’outils « Éducation à la diversité »