Comme le disait si bien Maria MONTESSORI : « N’élevons pas nos enfants pour le monde d’aujourd’hui. Ce monde aura changé lorsqu’ils seront grands. Aussi doit-on en priorité aider l’enfant à cultiver ses facultés de création et d’adaptation. »
Ne refusons pas les nouveaux outils comme les smartphones, les tablettes, les réseaux sociaux, les nouveaux langages: le code, le html… Essayons de les apprivoiser et d’en retirer le meilleur ! On va vous montrer dans cet article, de super intiatives d’apprentissages qui innovent et motivent parce qu’elles correspondent au monde d’aujourd’hui. Ici et maintenant.
La TWICTÉE
Afin de pouvoir mettre en place la twictée dans les classes, il faut déjà que votre école ou alors que votre centre soit muni de tablettes ou d’ordinateurs avec internet. Le principe est ensuite simple : vous dictez une courte phrase de 140 caractères (longueur maximum d’un tweet) avec plusieurs difficultés orthographiques. Ensuite, divisez votre classe en plusieurs groupes afin qu’ils puissent travailler sur cette phrase. Une fois que les élèves sont d’accord sur l’orthographe de la phrase, ils l’envoient via un tweet à une autre classe francophone ! Lorsque les élèves de l’autre classe réceptionnent le tweet, ils renvoient le texte bien orthographié avec des « twoutils » pour que les premiers élèves (ceux ayant envoyés la twictée) puissent apprendre ou réapprendre une règle d’orthographe, de grammaire ou de conjugaison.
Le but est de réconcilier les enfants avec l’orthographe, à l’aide d’outil familier pour eux.
Pourquoi l’utiliser ?
Les nouvelles technologies permettent de motiver les enfants et d’augmenter leur participation. En les utilisant au travers d’outils comme la twictée, les enfants font des progrès en orthographe, en grammaire ou en conjugaison sans s’en apercevoir. Les élèves n’ont pas l’impression de travailler et ils acquièrent dans la motivation et la bonne humeur des compétences. Ils se sentent plus concernés et veulent participer. En plus de l’orthographe, la twictée permet de travailler en groupe, une compétence que les élèves doivent aussi acquérir.
Codage et programmation
Dès la maternelle des initiations à la programmation sont mis en place avec des petits ateliers. Il s’agit alors d’initier les élèves à l’écriture de séquences simples. Un début>une action>une fin. Il y a des jouets comme le Bee-bot qui proposent de telles initiations.
On trouve de plus en plus sur le net des supports pédagogiques pour animer ces ateliers. On vous a trouvé 2 super liens 😉
Mais qu’est ce que ça nous apprend la programmation?
« C’est une activité qui permet à l’élève de développer sa faculté d’analyse, de projection, sa créativité, sa logique de raisonnement et sa capacité à se mettre en action. » Source
Les films d’animations
Un super outil pédagogique est aussi la création de petits courts métrage d’animation. Ils permettent alors d’installer des petits ateliers,. Quelque soit le type d’animation utilisé, il y a des impondérables : écriture > conception > réalisation. Il font forcement appel à des activités artistiques comme le dessins, la peintures, ou le modelage, dans la construction des personnages par exemple.
La petite exposition « Anim’Action » nous montre bien les bienfaits de ce genre de projet en classe :
On a même trouver pour vous une carte heuristique pour animer votre classe:
pour aller plus loin :
- Apprendre le code à l’école
- 1-2-3 codez !
- Réaliser un film d’animation avec sa classe
- bonne pratiques et plan de travail pour l’élève qui désire réaliser un dessin animé.