« Concentrez-vous ! » « Faites attention ! »… Pas facile dans une classe de 28 enfants d’obtenir la mobilisation synchrone de tous. Or, l’attention des élèves est le prérequis à tout apprentissage et le déficit attentionnel est souvent mis en cause dans le décrochage scolaire. Mais qu’attend-on d’un enfant à qui on dit de se concentrer ? Qu’est-ce que cela peut signifier pour lui ? Quels aménagements et techniques lui proposer pour l’y aider ? Découvrez ici quelques pistes et solutions très simples pour favoriser la concentration des élèves.
Se concentrer, qu’est-ce que ça veut dire ?
De la même manière que la métacognition aide l’élève dans ses apprentissages, le fait de lui expliquer ce qu’on entend par « se concentrer », plutôt que de lui en intimer l’ordre, l’aidera à mettre en place les stratégies efficaces pour y parvenir.
Il faut d’abord établir une nuance entre l’attention et la concentration. Être attentif, c’est mobiliser ses cinq sens pour percevoir de manière optimale tout ce qui se passe autour de soi, rechercher, trier toutes les informations. Être concentré, c’est focaliser son attention sur UNE tâche donnée, un point précis, à l’exclusion de tout autre.
C’est fermer sa conscience, sa pensée à tout ce qui peut l’en détourner ou l’en distraire. La concentration agit donc « comme un isolant. Elle barre l’arrivée à la conscience de toute information qui pourrait nuire à la réflexion. Elle favorise par ailleurs une utilisation maximale de la mémoire de travail. » (Groupe maternelle 18, Direction des S du SDEN du Cher).
Maintenant que l’on sait cela, comment faire ? Comment aider ses élèves à focaliser leur attention sur un seul point ? Pour parvenir à se concentrer et à se focaliser sur une tâche précise, il faut maîtriser des procédures qui vont permettre d’avoir le contrôler sur son activité.
Prendre le contrôle sur son activité
1. On bloque les distracteurs
Le bruit, les affichages de la classe, le mouvement, les couleurs, etc. peuvent entraver la capacité de concentration des élèves. C’est notamment le cas avec des enfants présentant des troubles du spectre de l’autisme et/ou une hypersensibilité. Comme souvent, les adaptations initialement pensées pour des enfants ayant un besoin spécifique peuvent être généralisées au bénéfice de tous. Pensez aux tableaux de motivation, fusées des responsabilités, fleurs de comportement – désormais largement utilisés par les enseignants de primaire.
Sur le site « Classe de demain », Adeline, enseignante auprès d’élèves en situation de handicap en Ulis recommande de « ne pas brouiller les choses avec trop de signaux visuels ».
Je cherche à privilégier des espaces clairs et bien définis qui vont faciliter la compréhension du lieu et de son usage au quotidien.
De même, des outils existent pour aider l’enfant à faire abstraction de ce qui peut se passer autour de lui et le distraire de sa tâche. Laissés à disposition dans une classe, ils seront banalisés et chacun pourra librement y avoir recours pour se concentrer plus facilement.
Casque anti-bruit : Léger, résistant et réglable, ce casque antibruit permet une réduction sonore de 26 dB bénéfique pour les personnes hypersensibles aux bruits. Il peut être replié pour tenir dans le creux de la main.
Écran de concentration pliable Study Buddy : Cet écran offre une solution pérenne tout en étant flexible aux problèmes de concentration que certains enfants peuvent connaître. Plié, il devient un plateau invisible sur le bureau et il se fait oublier. Déplié, il permet de créer un cloisonnement autour de l’élève, minimisant ainsi les sources de distraction et autres pollutions attentionnelles.
2. On apprend à gérer ses émotions
L’anxiété et le stress sont incompatibles avec la capacité à se concentrer. Permettre aux enfants d’exprimer leurs émotions, leurs ressentis, leur montrer que cela a de l’importance pour l’adulte par le simple fait de les inviter à les verbaliser est donc primordial. D’autant que l’on sait aujourd’hui qu’on apprend mieux dans une relation de confiance et de bienveillance. Un enfant contrarié, préoccupé, que ce soit en arrivant le matin parce qu’il y a des choses à la maison qui le perturbent, ou au retour de la récré, ne pourra pas se concentrer. La surcharge émotionnelle rend le cerveau indisponible. Il faudra donc aller chercher cette disponibilité avant de chercher à faire entrer l’élève dans les apprentissages.
Tous les jours, on invite donc ses élèves à faire part de leur météo intérieure. On met à disposition dans la classe des outils pour les aider à gérer leur colère, à régler leurs conflits, à (re)trouver leur calme, à se sentir mieux avec eux et les autres. De la même manière, on encourage les enfants à dire qu’ils ne comprennent pas, que ça va trop vite, qu’ils sont perdus afin de ne pas laisser un discours intérieur négatif s’installer (« De toute façon, je suis nul. », « C’est trop dur ! », « Je n’y comprends rien. », etc.). Ceux-ci entraînent en effet une démotivation, une démobilisation de l’attention et favorisent le décrochage.
>> À découvrir : la météo des émotions
Lorsqu’une activité, une séance, un exercice promet d’être un peu difficile, on n’hésite pas à prévenir les élèves : « Alors, là, cette leçon c’est vrai que c’est un peu difficile ». Leur capacité de concentration s’en trouvera décuplée et leur confiance en eux ne s’écroulera pas quand ils rencontreront une difficulté de compréhension.
La roue des émotions : Cette roue permet d’aider les enfants à prendre conscience de ce qu’ils ressentent, à mettre des mots sur les émotions qui y correspondent et à exprimer leurs besoins.
Retour au calme – cartons de jeu : Des petites fiches cartonnées qui proposent 27 activités visant à outiller et responsabiliser les enfants, afin de les aider à mieux gérer leurs émotions désagréables, à mieux canaliser leur énergie et à se concentrer.
Retour au calme – l’affiche : Cette affiche présente 21 stratégies éprouvées pour s’apaiser et retrouver son calme dans les situations qui génèrent du stress, de l’agitation ou de la colère.
Animate – école : 4 pictogrammes à utiliser avec le bonhomme Animate pour aider l’élève à exprimer son niveau de compréhension au cours de la séance. Très utile pour permettre à l’enseignant d’identifier les difficultés et de proposer une différenciation.
3. On se mobilise !
Rendre l’élève actif dans ses apprentissages, le mettre en position de chercheur, le pousser à manipuler et à exercer réflexion et esprit critique sont autant de moyens de travailler sa concentration en encourageant sa mobilisation. Nous retenons 10 % de ce que nous lisons, 80 % de ce que nous disons et 90 % de ce que nous disons en faisant quelque chose en lien avec notre réflexion et dans lequel nous nous impliquons, nous rappelle le groupe Maternelle de la DSDEN 18.
Se mettre en projet
Pour mobiliser les élèves, il faut pouvoir les mettre en projet. Se mettre en projet, c’est comprendre pourquoi on doit faire attention. « Si je me promène en forêt sans autres consignes, serais-je capable de décrire précisément mon trajet ou la couleur des arbres ? Non, parce que je n’y ai pas fait attention. Par contre, si je pars en forêt avec le projet de peindre les arbres au retour, ou de faire le tracé de mon itinéraire, mon attention va s’exercer différemment », explique le site de l’IEN de Versailles. Ainsi, quand les élèves apprennent les techniques de rédaction d’un courrier, rien de tel que de les inviter à écrire véritablement un courrier (à la Mairie parce qu’on projette de faire une visite au musée par exemple). C’est ce qu’on appelle la pédagogie de projet.
>> À lire aussi : « Mieux apprendre grâce à la pédagogie de projet »
Manipuler
Pour encourager l’implication et donc la concentration de ses élèves, il faut aussi leur permettre de manipuler ! Pour bien faire, un élève ne devrait pas rester plus de 10 minutes sans utiliser ses mains, rappelle encore le site de l’IEN de Versailles. Entrer dans la numération avec des compteurs, comprendre le principe des fractions avec des tours d’équivalence, apprendre à lire avec les Alphas… les méthodes basées sur l’expérimentation sont nombreuses et ont fait leurs preuves !
Les cubes Mathlink : Un moyen interactif et visuel pour appréhender les mathématiques. Permet d’enseigner tout un éventail de concepts : numération, opération, suites logiques, formes géométriques…
Figurines les Alphas par 60 : Les figurines Alphas permettent de réaliser de manière optimale les activités proposées. Grâce à elles, les enfants sollicitent leurs sens et créent spontanément la relation entre les lettres et les sons.
Tours d’équivalence : Ces cubes permettent de parfaitement se représenter l’équivalence entre les fractions, les nombres décimaux et les pourcentages. Une aide précieuse pour un apprentissage difficile.
Concentration et motivation
Il faut aussi donner l’envie aux élèves de se concentrer. La capacité de concentration est évidemment liée à la motivation pour la tâche. À cet égard, on rappellera bien sûr l’intérêt d’un apprentissage par le jeu, de méthodes ludiques, comme on vient de le voir, et on conseillera également de multiplier les voies d’apprentissage, de ne pas toujours passer par un seul et même sens. Certains élèves sont plutôt visuels, d’autres plus auditifs ou kinesthésiques. Dans tous les cas, le fait de varier les modes d’apprentissage et les supports permettra de (ré)activer l’intérêt de l’élève.
Les profils sensoriels de compréhension
Infographie au format A4 sur les différents profils de compréhension dans l'apprentissage
Aménagement de l’espace : soyez flexible !
Pour capter l’attention des élèves et leur permettre de s’investir totalement, de se mobiliser pleinement sur une tâche, il faut encore (et avant tout ?) pouvoir mettre en place une pédagogie adaptée. Mais peut-on proposer une pédagogie différenciée dans un espace qui ne le serait pas ?
1. Déterminer les besoins des élèves
Bruno Vergnes, professeur de français au collège innovant Pierre Emmanuel de Pau, raconte comment il a repensé son espace de classe pour reconquérir l’attention des élèves. Le préalable a bien sûr consisté à observer ces derniers :
Certains élèves avaient un grand besoin de ma proximité pour rester concentrés, d’autres me semblaient capables de collaborer dans un groupe de trois ou quatre, deux autres avaient besoin de passer du temps debout, un élève ne pouvait travailler que s’il était un peu isolé, quelques autres avaient parfois besoin de passer quelques minutes dans un lieu calme à l’écart, dès l’entrée en classe, de façon à faire baisser la pression accumulée dans le cours d’avant ou dans le couloir. Enfin, un petit groupe d’élèves très performants semblait capable de travailler rapidement et de manière autonome.
Ces observations mettent en lumière l’intérêt de proposer différents types d’espaces répondant aux besoins différents des enfants, mais aussi aux diverses phases d’apprentissage traversées par n’importe quel élève au cours d’une journée. Parmi les espaces à aménager, plusieurs semblent s’imposer, quelle que soit la tranche d’âge des élèves.
- Un coin pour se calmer, s’autoréguler, bouquiner, gérer ses émotions.
- Des îlots permettant le travail en groupe, la diversité des méthodes, l’autonomie, la coopération…
- Un coin pour travailler seul, de manière autonome et isolée.
2. Une classe qui bouge et des enfants qui bougent : prendre en compte la place du corps dans l’apprentissage
Certains enfants, notamment les enfants avec un TDAH, ne pourront maintenir une attention soutenue qu’au prix d’un mouvement incessant. L’enfant qui s’étire, se balance sur sa chaise, se met debout pour travailler, nous exprime de façon fonctionnelle quelque chose d’important, explique Marie-Claude Maisonneuve.
Il nous dit que les fonctions de son système vestibulaire sont trop faibles pour lui permettre à la fois de se tenir tranquille sur sa chaise et de soutenir son attention visuelle et auditive. Il choisit instinctivement de bouger afin d’être attentif. En bougeant, il donne à son système déficient les stimulations et l’énergie nécessaires pour lui permettre d’être attentif à ce qu’on lui dit et à ce qu’il fait. (@VA Solutions – Marie Claude Maisonneuve – Rééquilibrage sensoriel et moteur).
Se concentrer n’est en aucun cas synonyme de rester immobile sur une chaise
On le comprend, se concentrer n’est en aucun cas synonyme de rester immobile sur une chaise. Au contraire, permettre à certains enfants de « gigoter » tout en restant assis, de remuer les pieds, de s’occuper les mains en leur proposant des solutions socialement acceptables peut même être une condition sine qua non pour mobiliser leurs capacités attentionnelles sur les apprentissages.
Par ailleurs, il semblerait que nous apprenons tous mieux dans le mouvement ! « Les seules pensées valables viennent en marchant » écrivait Nietzsche. De nombreux tests ont permis de démontrer que la qualité d’écoute et la mémoire de travail se trouvaient décuplées lorsqu’on les exerçait en mouvement. Comme l’explique Sébastien Bohler dans un article paru sur le site Pourlascience.fr : « Selon les psychologues, ce phénomène s’explique par un effet de vigilance : la marche maintient le corps en action et, dans une certaine mesure, l’esprit alerte ».
Bien sûr, en classe, c’est un peu difficile, mais on peut rester assis tout en exerçant son besoin de mouvement.
Assises dynamiques pour bouger sans bouger
Tabouret Tilo : La base est subtilement arrondie pour permettre un mouvement perpétuel de la personne assise dessus. Il permet de maintenir l’attention tout en offrant l’opportunité de bouger.
Coussin Dynair rond à picots : Un incontournable, discret et facile à déplacer. On le positionne côté lisse ou côté picots sur une chaise pour une assise dynamique ou directement au sol sous de petites tables basses.
Sit’n’gym : Une chaise de bureau originale puisque c’est un ballon ! Mais un ballon muni de 4 petits pieds, ce qui lui permet de ne pas rouler.
Busylegz : L’outil indispensable pour les enfants ayant la bougeotte ! Placé sous une table, l’enfant positionne ses pieds de chaque côté et exerce des mouvements en toute discrétion. .
Fidget pour pieds par 2 : Votre enfant bouge sans cesse les pieds et les jambes lorsqu’il est assis ? Alors, testez notre fidget qui s’accroche aux pieds des chaises. Que ce soit à l’école ou à la maison, les enfants pourront ainsi bouger en toute tranquillité.
Rouleau de mouvement : Un rouleau astucieux pour transformer n’importe quelle chaise en assise active ! Il se glisse sur les pieds de la chaise et offre une opportunité de micromouvements discrets par les pieds, favorisant ainsi la capacité d’attention.
>> Lire aussi : École inclusive, conseil n°3 : la classe flexible
Des ateliers d’apprentissage de l’attention
Proposer régulièrement à ses élèves, dans le cadre d’ateliers ou de temps libres, des petits jeux d’écoute et d’observation permettra de développer leur capacité d’attention et de concentration, de même que leur capacité de mémorisation. Tout cela leur sera utile dans leurs apprentissages.
Quel que soit le support (visuel ou auditif), l’idée est de permettre aux élèves de faire travailler leur cerveau. De nombreux jeux vont permettre d’entraîner les fonctions exécutives de l’enfant, c’est-à-dire la capacité de leur cerveau à s’adapter à des situations nouvelles, non routinières, à éviter les pièges. Ils vont les entraîner à « inhiber » les réponses dominantes, les routines automatisées et les obliger à faire preuve d’une attention optimale en jouant sur l’alternance des consignes, la nécessité d’une observation fine et d’un raisonnement.
Discrimination visuelle
Images en tête : Développée par une orthophoniste, cet outil vise à développer les capacités d’observation, de mémorisation, de lecture d’image et de raisonnement. Après avoir invité vos élèves à observer attentivement une carte illustrant une scène de la vie quotidienne, demandez-leur de répondre à des questions sur cette même scène ou de compléter un texte à trous la décrivant.
Le lynx : Retrouvez l’objet représenté sur la carte piochée parmi tous ceux présents sur l’énorme plateau de jeu. Pour gagner, un œil de lynx et de la méthodologie vous seront utiles !
Sardines : Un jeu d’observation vraiment original qui fait travailler la mémoire visuelle. Il s’agit de mémoriser la carte « sardine » pour retrouver par la suite dans son jeu les mêmes poissons que sur la première carte.
Dobble chiffres et formes : Il faudra être très attentif pour être le premier à trouver et énoncer à haute voix quel est l’unique symbole identique entre les 2 cartes ! Idéal pour renforcer la concentration et la discrimination visuelle.
Écoute attentive
Cartador : Ce jeu permet d’entraîner les capacités attentionnelles, la mémoire de travail, la mémoire à long terme et l’inhibition. Avec le jeu Cartador, proposez tous les matins à vos élèves un défi (« Écoute cette liste de noms d’animaux. Tu ne devras répéter que ceux désignant des animaux à plumes »), une écoute attentive (« Écoute les mots lus et compte le nombre de mots commençant par L ») ou une lecture piégée (« Lis les mots le plus vite possible, sans lire les animaux de la ferme »).
Tam-Tap : Un jeu conçu par un enseignant spécialisé, qui, en plus de développer la concentration et la mémorisation, offrira un petit rituel de motricité pour bouger son corps et bien se réveiller le matin. Il s’agit en effet d’enchaîner, en rythme, des gestes moteurs simples comme taper des mains, des pieds, taper sur la table, en fonction d’une séquence de symboles.
Fex- imperturbables architectes : Un jeu idéal pour développer la mémoire de travail et la capacité à cibler la concentration. Des tâches doivent être réalisées alors que des trouble-fête essaient de parasiter l’attention des joueurs.
Augmenter la difficulté progressivement
Pour que l’attention soit en éveil, les élèves doivent être confrontés à des problèmes et à des difficultés à leur mesure. Si ce qu’on leur demande est d’emblée trop difficile, ils se décourageront. Si la tâche est au contraire trop simple, ils n’auront pas d’intérêt à mobiliser leurs efforts.
Chez Hop’Toys, nous privilégions toujours des jeux avec un niveau de difficulté progressif, capables de susciter l’attention sans jamais décourager et permettant de constater soi-même ses progrès et avancées.
Lièvres et renards : Un casse-tête amusant pour développer sa capacité de réflexion et de résolution de problèmes sans frustration. Plusieurs niveaux de difficulté.
Matrix mix : Un coffret de classement visant à développer le raisonnement logique, la perception visuelle et cognitive et le repérage spatial. Les 4 grandes planches introduisent une difficulté progressive en proposant à chaque fois un classement à double entrée sur des thématiques différentes.
Pour conclure
Nous l’avons vu, l’attention, la concentration peuvent être favorisées par la réorganisation flexible de sa classe. Mais aussi, par des aménagements très simples et une pédagogie adaptée. Pour autant, un déficit attentionnel important chez un enfant doit pousser à s’interroger. Dort-il assez ? Quelle place occupent les écrans dans son quotidien ? Est-il anxieux, vit-il des choses difficiles à la maison ? Ne souffre-t-il pas de troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité ? Le déficit attentionnel a en effet souvent une cause précise, même si l’attention et la concentration peuvent sans conteste être favorisées par des aménagements et des jeux.
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Sources :
Groupe Maternelle 18, DSDEN du Cher. L’attention et la concentration. s.d.
Archiclasse. Un espace de classe pour reconquérir l’attention. 05 mars 2018.
IEN de Versailles. Développer l’attention. s.d.
M-C MAISONNEUVE. marie-claude-maisonneuve.com.
Article publié le 19 octobre 2018, mis à jour le 13 mai 2023.
Bonjour, qui est l’auteur-e de cet article svp ? J’aimerais le mentionner dans mon travail.
Bonjour Estelle, ce sont les rédactrices de chez Hop’Toys : Virginie, Alexandra, Céline et Pauline !
Bonjour,
J’ai mis en place dans ma classe (et d’autres enseignants aussi) un outil d’apprentissage et d‘aide à la gestion de la concentration qui s’appuie sur une méthode. Cet outil est utilisable chez soi pour les devoirs. Vous pouvez le découvrir sur le site captibulle.com. La Captibulle limite les distracteurs environnants pour se concentrer uniquement sur son activité. Ça marche très bien avec les enfants qui ont ou n’ont pas des troubles de l’attention. Ils l’adorent tous. Cela évite ainsi la stigmatisation car tous les élèves ont accès à cet outil. L’objectif est de leur apprendre à se concentrer pour qu’ils puissent reproduire la technique sans l’outil. C’est un véritable passage vers l’autonomie.
Bonjour qui sont ces rédactrices? Est-ce que ce sont des institutrices? des pédagogues?
J’ai besoin de le savoir pour mon travail de fin d’étude.
Bonjour Aba,
Ce sont les rédactrices de chez Hop’Toys qui écrivent sur le blog. Pour celui-ci, il s’agit de moi 🙂 (Alexandra).
Bonne journée !