On a tous fait face à des échecs, des défaites et des déceptions. Ils font partie de notre vie et ils ne doivent pas nous faire abandonner, ni nous stopper dans nos projets. C’est cette persévérance qui permet d’arriver à faire de grandes choses ! Malheureusement, nos enfants se découragent bien souvent plus rapidement que nous et ne persévèrent pas assez dans leurs projets face à l’échec. Voici quelques conseils pour encourager vos enfants dans la persévérance.
Ayez confiance en eux
« Tu peux y arriver », « Je crois en toi », ce sont des petites phrases qui semblent banales mais qui sont importantes pour l’enfant. Si les parents montrent qu’ils ont confiance en leur enfant, ce dernier se sentira plus sûr de lui et aura donc la force d’avancer plus loin, de faire des efforts ! Les enfants ont besoin d’être rassurés, ils ont besoin d’entendre que leurs parents sont fiers d’eux, qu’ils les encouragent !
Certains enfants préfèrent abandonner une tâche car ils ne se sentent pas capable de la finir. Ils n’ont pas confiance dans leurs capacités. Il faut alors les aider à retrouver cette confiance en eux, en communiquant, en les accompagnant s’ils ne se sentent plus assez capables.
La roulette de l’estime de soi : La roulette de l’estime de soi permet de valoriser l’image de soi des enfants de manière dynamique, amusante, positive et enrichissante. Les roues indiquent des actions verbales ou non verbales à réaliser sous forme de photographies concrètes. La roue rouge indique les différentes actions à mener sans contact physique entre les participants et la roue bleue indique les différentes actions à mener avec contact physique entre les participants.
Estime de soi en construction : Un guide ludique destiné à l’enfant qui va lui permettre de booster sa confiance en soi ! Intégré au coeur du livre, l’enfant va pouvoir travailler sur différentes thématiques : la sécurité, l’autonomie, l’amour, la plaisir, la fierté et l’espoir.
La montagne de la confiance : Ce jeu est conçu pour aider les jeunes dès 7 ans à réfléchir aux différentes composantes de l’estime de soi : le sentiment de sécurité, la connaissance de soi, le sentiment d’appartenance et le sentiment de compétence. Ils sont appelés à répondre à des questions qui les concernent en faisant le parallèle avec le vécu du yéti.
Ayez des attentes réalistes
Tous les enfants sont différents. Ça veut donc dire que chaque enfant n’apprendra pas à la même vitesse, chaque enfant progressera à son rythme, et pourra aussi rencontrer des difficultés. Il faudra ainsi vous adapter aux capacités de votre enfant et avoir des attentes réalistes et adaptées à lui. Il se peut que votre enfant progresse plus lentement, que ce soit dans des compétences telles que se laver ou s’habiller, mais aussi dans ses études.
Ainsi, ne placez pas vos exigences trop hautes. En effet, cela pourrait décourager votre enfant. Voyant qu’il n’atteint absolument pas les attentes, il risquerait d’abandonner encore plus vite. Ce qui n’est pas votre but ! Pour aider à avoir envie de progresser, il faut proposer des jeux et défis étape par étape, des jeux avec défis progressifs qui accompagneront le développement de la persévérance de l’enfant tout en cultivant ses compétences.
Rush hour : Faites glisser les véhicules en avant ou en arrière afin de libérer le camion du marchand de glace. Bien entendu, aucun véhicule ne doit être soulevé.
Cache noisettes : Choisissez un défi parmi les 60 proposés et posez les tuiles écureuils et fleurs comme indiqué. Ajoutez une noisette à chaque écureuil, tout en observant bien où se trouvent les trous sur le plan de jeu, correctement orienté. Organisez alors le déplacement des écureuils afin que chaque noisette puisse trouver place dans un trou. Attention à l’orientation des écureuils qui va déterminer le bon trou pour chaque noisette… Un excellent casse-tête, ludique, avec des niveaux de difficulté croissants pour accompagner l’enfant sans le mettre en situation d’échec.
IQ Stars : Ce casse-tête logique de poche propose 120 challenges de difficultés progressives. L’objectif est de replacer les étoiles à la manière d’un Tetris en respectant les configurations imposées par les modèles.
Développez la motivation intrinsèque
La motivation intrinsèque, c’est celle qui permet de faire une activité, une tâche, un défi pour se faire plaisir. Le moteur de l’action n’est plus la récompense, la menace ou un cadre de règlement, mais cherche à viser à être satisfait de soi. Le but, c’est d’atteindre la réalisation de soi, de ses valeurs et de ses buts. En développant la motivation intrinsèque, la personne va alors devenir son propre moteur, sa propre source de motivation. Un bon exemple de motivation intrinsèque, c’est le fait de finir son jeu de construction pour pouvoir le poser dans sa chambre. Bien plus intéressante que la motivation extrinsèque (basée sur la récompense, l’argent, les éloges ou à l’inverse la sanction), cette persévérance ne dépend que de nous-même et elle peut être puissante, nous faire réaliser de grandes choses !
Si la motivation intrinsèque est difficile, il peut être intéressant de la rebooster en proposant des systèmes de motivation interne, qui seront en accord avec les passions et les valeurs de l’enfant. Il ne doivent pas remplacer la motivation intrinsèque mais aider à raviver la flamme, à l’entretenir ou la rebooster. L’enfant va par exemple faire son lit pour le plaisir de dormir sur un lit propre, etc. Quand elle est présente, on se sent impliqué dans ce qu’on fait !
Tableau des récompenses : Un tableau interactif pour identifier une compétence ou une tâche « objectif » et placer des étoiles pour marquer les réalisations et efforts. Permet d’encourager la responsabilité personnelle et de promouvoir l’autonomie.
Intéressez-vous à ce qu’il fait
Rien de plus satisfaisant que de pouvoir parler d’un projet que l’on aime, d’une idée qui nous tient à cœur. On se sent écouté, mis en valeur et cela permet de renforcer le lien avec notre entourage. En accordant votre temps et toute votre attention lorsque vous écoutez vos enfants, ils se sentent valorisés, ce qui est excellent pour le développement de l’estime de soi. Ne soyez pas qu’un simple auditeur, posez-leur des questions, soyez curieux ! En étant attentif à ce qu’ils font et ce qu’ils aiment, cela favorise aussi les moments où ils vous écouteront à leur tour.
En plus de l’écouter, vous pouvez aussi, quand c’est possible, adapter les tâches autour des choses qu’il aime, lui proposer de voir autrement les choses ! Par exemple, s’il aime l’espace, vous pouvez imaginer que lui faire ranger sa chambre fait partie de l’entraînement des astronautes ! S’il est passionné par les dinosaures, essayez d’adapter des exercices de maths autour d’eux : « Si un dinosaure a 8 œufs et qu’un T-rex en mange 3, il en restera combien ? ».
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Aidez-le à se concentrer
Un enfant peut aussi se décourager facilement ou abandonner vite une activité parce qu’il n’a pas encore la capacité de se concentrer et de rester attentif sur une tâche très longtemps. Il faudra alors l’aider à se concentrer, à se focaliser sur le projet et la tâche en cours. Ce n’est pas toujours simple, notamment quand on a un TDAH, mais la concentration reste une compétence très importante et qu’il faut développer régulièrement.
100 idées pour mieux gérer les troubles de l’attention : Chaque jour, les parents, les enseignants, sont confrontés aux problèmes que posent leurs enfants, leurs élèves qui souffrent d’une TDA/H (trouble du déficit d’attention avec ou sans hyperactivité). 100 idées pour mieux gérer les troubles de l’attention permet aux principaux acteurs qui gravitent autour de l’enfant de mieux comprendre les enjeux de ce trouble et d’identifier les signes et les symptômes qui le caractérise.
Expert en concentration : Saviez-vous que les mouvements croisés aident les échanges efficaces entre les deux hémisphères du cerveau, favorisant ainsi un meilleur traitement de l’information ? Cette affiche plastifiée, développée par une ergothérapeute, présente 28 stratégies sensori-motrices amusantes et faciles à mettre en place pour une meilleure concentration.
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Félicitez-le quand il progresse et encouragez les efforts
Rome ne s’est pas faite en un jour ! Alors, encouragez-le et félicitez-le lorsqu’il fait des progrès ! Même un petit pas pour vous peut être un pas énorme pour lui ! En l’aidant à réaliser son progrès, ses avancements, il se sentira encouragé à continuer, à persévérer et à s’améliorer. C’est en effet aux parents de faire en sorte que leur enfant aille de plus en plus loin, de le guider et l’accompagner dans ses apprentissages. On se sent bien plus fort, bien plus motivé à continuer quand on peut remarquer nos progrès.
De même, il est important de mettre en avant les efforts, les progrès. Félicitez votre enfant lorsqu’il fait de son mieux et se donne à fond sur un projet. Les résultats sont certes une marque de réussite, mais il faut aussi se rappeler que tout le monde n’a pas les mêmes capacités, et que faire de son mieux, c’est important. Ainsi, pensez à encourager le travail, le processus plutôt que complimenter uniquement le résultat ou les capacités intellectuelles.
Expliquez que les erreurs font partie de l’apprentissage
Aujourd’hui, on a encore tendance à penser que l’erreur, l’échec est une chose mauvaise en tout point. Les erreurs sont souvent bien plus mises en avant sur une copie notée que les réussites de l’enfant. Ce focus sur l’échec risque de réduire la confiance de l’enfant en lui-même, il aura si peur de l’échec qu’il ne voudra plus avancer. Ce qui peut alors aboutir à une réelle perte d’ambition et de persévérance.
Pour éviter cela et le pousser à la persévérance, il faut donc que l’enfant arrive à se débarrasser de ce discours négatif. Il faut l’aider à avoir une vision nouvelle de l’échec. Un regard qui voit l’échec comme une expérience, qui permet de mieux apprendre et d’aller plus loin. Dites à votre enfant que ces erreurs lui permettront de mieux maîtriser son sujet et de progresser.
Ne le laissez pas se décourager !
Face à toutes les tâches à faire, on peut vite se décourager. Par peur, notamment, car l’accumulation de tâches peut, chez certaines personnes, s’emmêler et ne former qu’une seule grande tâche, qui devient alors terrifiante à affronter. Si dans la vie professionnelle, en tant qu’adulte, on est habitué et qu’on connaît l’idée de diviser une tâche en plusieurs sous-tâches, cela peut être moins évident pour les enfants.
Proposez donc à vos enfants de diviser leurs tâches en plusieurs petites tâches, plus simples à faire. En divisant un gros travail comme « Préparer l’exposé » en petites missions telles que « Trouver le thème », « Chercher des informations », « Organiser les informations », on permet non seulement de mieux s’organiser, mais aussi de pouvoir voir notre avancement. Et pouvoir se rendre compte de notre progrès, ça aide à aller plus loin et ça forge la persévérance !
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Évitez de le comparer
Votre enfant est unique, ça, vous n’en doutez pas ! Il a ses propres capacités, ses propres compétences… Ainsi, ça ne sert à rien de le comparer aux autres, car il n’est justement pas ces « autres » personnes. Votre enfant est tel qu’il est et, malgré les défauts qu’il peut avoir, cela ne veut pas dire qu’il est « moins que » les autres. En comparant constamment votre enfant aux autres, vous allez le mettre dans un état de stress. Il sentira alors qu’il n’en fait « pas assez » pour vous plaire et risque d’être démoralisé.
Soyez vous aussi un modèle de persévérance
Les enfants prennent bien souvent exemple sur leurs parents, copiant leurs actions et apprenant de leurs comportements. Des parents impliqués, qui parlent et jouent avec leurs enfants les aideront à grandir et à acquérir les compétences à grande vitesse. Ainsi, il est crucial que vous soyez un modèle de persévérance, que vous montrez l’exemple, ne pas abandonner, continuer et se donner à 100 %.
Stimulez la curiosité de votre enfant
La curiosité est une compétence cruciale chez l’enfant, il faut l’aider à la développer. Plus vous stimulez sa curiosité en lui proposant des jeux et des livres intéressants, plus il sera stimulé dans son apprentissage. Incitez-le à lire, à écouter, à découvrir des choses nouvelles tout en apportant une approche amusante au tout. Il est toujours plus facile d’apprendre lorsqu’on s’amuse. Pour que votre enfant reste curieux et qu’il continue de progresser, vous pouvez enrichir son environnement : enrichissez son vocabulaire, faites-lui découvrir des musées, incitez-le à apprendre une chose par jour et à la partager avec vous !
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Et si tout ça ne marche pas ?
Si, malgré tout ça, votre enfant reste démotivé et a du mal à avancer, que vous n’arrivez pas à l’encourager dans la persévérance, le problème vient sûrement d’ailleurs. Posez-lui des questions pour essayer avec lui de trouver l’origine de ce problème. Il se peut qu’il y ait des soucis à l’école ou avec des amis. Cela peut-être aussi un problème plus personnel. Dans tous les cas, il est important de savoir pourquoi votre enfant est démotivé. Prenez le temps de discuter avec lui et écoutez-le sincèrement.
Vos enfants ont-ils déjà eu du mal à persévérer dans leurs tâches ou projets ? Si oui, allez-vous utiliser ces conseils pour l’aider à être plus persévérant ? Avez-vous d’autres idées ? Dites-les nous en commentaires !
Découvrez notre sélection pour booster sa persévérance
Publié le 3 février 2022, mis à jour le 10 février 2022
Je crois qu’il est important que les adultes parlent de leurs propres erreurs en les dédramatisant. D’abord ils se rendront compte qu’ils ne sont pas parfaits non plus, ils comprendront mieux la frustration ressentie par l’enfant… Et ils seront un modèle pour l’enfant, qui se sentira moins seul et pourra aussi prendre du recul sur ses propres erreurs.
Tout le monde se trompe, c’est un maillon essentiel de l’apprentissage, montrons-leur que ce n’est pas grave !