A l’occasion du festival de la bande dessinée d’Angoulême, Hop’Toys lance une nouvelle rubrique consacrée à la BD intitulée « Différents, et alors ? ». La sélection proposée offre des ouvrages qui s’adressent à un large public : enfants, ados ou adultes confrontés ou non au handicap ou à la maladie. Un seul leitmoviv : le vivre ensemble ! Comme les BD ont rencontré beaucoup de succès auprès de toute l’équipe Hop’Toys, découvrez un avis pour chacune citée ci-dessous. Et particulièrement de Nicolas, du service achat, notre spécialiste de la bande dessinée !
Sélection Adultes
« Une magnifique BD sur la rencontre de Helen Keller et son “professeur” Annie Sullivan, qui deviendra son amie. Grâce à l’alternance de 2 traitements graphiques différents, l’auteur arrive à retranscrire la prison de sensations dans laquelle Helen Keller est enfermée au début du récit, et son ouverture au monde.Les notes à la fin de l’ouvrage viennent apporter des détails intéressants sur les événements racontés. », Benoit | « Initié par l’association « Kemil et ses amis » et dessinée par Blast, cette BD relate des anecdotes authentiques et vécues par les parents de Kemil, Ania, Cannelle, Chaïma, Corentin, Gaëtan, Kérenna, Quentin et Yanis, tous des enfants exceptionnels. Rien de larmoyants ici, juste des faits du quotidien racontés avec justesse et beaucoup d’humour. En fin d’album, on trouve un dossier pédagogique sur le handicap et des informations sur l’association. », Elsa |
« L’histoire commence au Brésil avec Fabien, l’auteur de la BD, heureux à l’idée d’être à nouveau papa. On le retrouve dans la grisaille de la banlieue parisienne face à Julia, une petite fille avec un chromosome en plus révélé à sa naissance. Choc de l’annonce, valse des rendez-vous médicaux et surtout difficulté à accepter cette petite fille différente. Dans cette BD, touchante, émouvante et drôle, on suit l’histoire d’un papa qui apprend à connaître sa petite Julia et à l’aimer. Et nous, lecteur, on s’attache à cette petite fille au fur et à mesure et on aimerait que l’histoire continue…« , Elsa | « Plus roman graphique que BD, cet ouvrage tendre et drôle est une sorte de carnet, racontant une semaine de vacances dans un hôtel club espagnol d’un père et de sa fille, Maria, autiste.Sous la forme de scénettes humoristiques, le papa de Maria nous parle du quotidien de sa fille, de ses manies, de son sacré caractère.« , Benoit |
Sélection Alzheimer
« Paco Roca est un auteur aux sujets variés quoique souvent en rapport avec son Espagne natale. Mais cette BD, adaptée au cinéma, est certainement son chef d’œuvre, notamment car elle tient, cette fois, de l’universel. La ligne claire épurée et moderne apporte à l’histoire une sorte de douceur, voire de langueur quand l’auteur illustre le passé des personnages, leur mémoire, leurs derniers souvenirs. C’est à la fois beau, juste (les anecdotes sont authentiques), sincère et touchant, notamment à travers chaque personnage secondaire, qui nous deviennent vite familiers et attachants. Parler d’Alzheimer est toujours délicat. Mais c’est justement avec délicatesse que cette BD en parle. Et c’est là toute sa force.« , Nicolas « BD touchante et attachante. Comment parler de la maladie Alzheimer sans tomber dans le dramatique et effrayant de la maladie. Cette BD l’aborde de manière légère et avec humour, les personnages sont expressifs et surtout compréhensifs. », Frédérique |
« Un sous-titre qui résume bien ce que va être ce « journal » : un véritable récit à trois. Récit des relations entre une fille et sa mère. Récit d’une mère et de sa maladie. Et récit de l’histoire de cette fille. Le dessin se fait rapide, presque esquissé comme pour ne pas perdre une seconde alors que la mémoire abandonne peu à peu sa mère. Les cases sont petites, le texte important. C’est la parole, les souvenirs, la mémoire, l’histoire de sa mère. Et la sienne, dans toute son intimité. Une lecture ardue mais un témoignage poignant sur les proches, qui sont tout autant victimes de la maladie. », Nicolas |
Sélection Jeunesse
« On peut vivre dans un HLM vétuste, se déplacer en fauteuil roulant, avoir des copains, eux aussi handicapés ou ostracisés, et être le héros d’une BD. Car Ed ne se laisse pas démoraliser ou embêter par ceux que son handicap semble gêner. Et chaque gag en une ou plusieurs planches mêle habilement humour autour des difficultés du handicap et ingéniosité pour surmonter les difficultés. Une BD pionnière qui a présenté pour la première fois un handicapé comme héros principal et dont l’humour face à la justesse de certaines situations vécues sait faire mouche« , Nicolas. | « Une jolie BD comme on aimerait en lire plus souvent. Sans misérabilisme, sans gags, sans héroïsme, sans moment larmoyant mais qui sait être touchant et juste.A travers la journée de classe de celui qui sera le narrateur de cette histoire : Arthur, 6 ans et sourd, On découvre les petites différences, les problèmes quotidiens que peut rencontrer Arthur. Le tout raconté par l’enfant lui-même sur un ton mélangeant une certaine naïveté de l’enfance et une justesse rare sur son handicap.Le dessin mélangeant à la fois franco-belge et manga aux couleurs acidulée captera l’attention des enfants à qui cette BD est destinée en priorité mais il serait dommage de ne la laisser qu’entre leurs mains », Nicolas |
« Forcement quand on est fauteuil roulant, qu’on porte un nom vaguement germanique et qu’on est doté d’un sens de l’auto-dérision assez développé, le surnom vient tout seul. Et à travers ces gags en une planche, on découvre le quotidien de « Schumi » et sa capacité toujours surprenante à déjouer les difficultés liés à son handicap. Et il y en a des difficultés à affronter ! Sans compter la bêtise de son voisin de classe, qu’il fait, heureusement, tourner en bourrique. Et ce mystérieux extra-terrestre qui a envahi son jardin en attendant mieux… Car certains gags sont complètement loufoques, des fois même sans rapport avec le handicap, comme pour mieux rappeler qu’avant d’être un enfant handicapé, Schumi est avant tout un enfant. », Nicolas | « L’auteur de « Vagabond » et de « Slam Dunk » revient ici à ses premières amours : le basket. Et le manga débute très classiquement avec un héros en pertes de repères : un loser un peu voyou, comme dans bien des shonen (manga pour garçon), passionné de basket. Mais comment jouer quand on a été renvoyé du lycée et qu’on porte sur ses épaules la culpabilité d’avoir rendue paraplégique sa petite amie suite à un accident de moto ? La réponse viendra du basket fauteuil.Refusant le misérabilisme et ce côté « l’important c’est de participer » trop souvent accolé au handisport, Inoue nous propose un vrai manga de sport, de rivalités et d’amitiés, qui prouve à ceux qui en auraient encore besoin que le handisport est avant tout du sport. Un manga motivant sur le dépassement de soi, la résilience et la passion. La série est toujours en cours au Japon où elle connait un beau succès avec près de 15 millions d’exemplaires vendus !« , Nicolas |
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