Un peu partout en France en ce moment, nous avons une vague de chaleur. En bord de mer, à la piscine municipale, ou chez soi, tous les moyens sont bons pour trouver le moyen de se rafraîchir. Et si on en profitait pour aller nager ? La natation est reconnue comme étant un loisirs sportif amusant et relaxant, adapté à tous et aux nombreux bienfaits pour les personnes en situation de handicap !
Un sport pour tous !
La natation est un sport que l’on peut pratiquer à tout âge, que l’on soit en situation de handicap, avec des besoins spécifiques ou non. En effet, la natation n’est pas un sport violent ; elle est particulièrement douce et n’émet pas d’impacts négatifs sur les articulations ou le dos. Nager peut même apaiser les douleurs de l’arthrite et de l’arthrose – ainsi très appréciée des personnes âgées. La natation permet de travailler l’ensemble de ses muscles, sans heurt et sans trop de difficulté.
Dans le cadre d’une rééducation
Par ailleurs, la natation est idéale dans le cadre d’une rééducation. En effet, le fait de nager amène à travailler des techniques d’équilibre, de propulsion, mais aussi de respiration. Pour les personnes porteuses de handicap moteur, l’eau peut enfin procurer la liberté de mouvement – et sans aucun risque puisque le corps est en état d’apesanteur. Avoir la possibilité de bouger de façon autonome peut apporter un sentiment de bien-être non-négligeable.
D’ailleurs, en parlant de bien-être, la natation est un sport également idéal pour les personnes porteuses de troubles et/ou handicaps psychiques. La sécrétion d’endorphines libérée par le loisir aquatique soulage et relaxe le nageur. Cela peut diminuer le stress, calmer les tensions et apaiser les excès de colères, par exemple.
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Pour exploiter sa sensibilité sensorielle
Une personne porteuse de troubles sensoriels peut exploiter sa sensibilité sensorielle dans l’eau. Toucher l’eau, sentir l’eau sur sa peau, plonger dans l’eau, en ressentir ses vibrations peut être un très bon exercice sensoriel pour permettre à la personne de prendre conscience de son corps et de son environnement.
La progression de chaque nageur se fait à son rythme, pas à pas. C’est un sport modéré, calme, où le corps travaille dans l’eau même quand les efforts sont faibles.
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Les bienfaits de la natation
La natation est bénéfique en de nombreux points, surtout en ce qui concerne le renforcement des articulations et le travail des muscles. Puisqu’il existe différentes nages. Voyons ensemble toutes les nages et leurs bienfaits :
- La brasse sollicite principalement les biceps, les pectoraux, les abdominaux et les mollets.
- Le crawl tonifie l’ensemble des muscles : bras, épaules, jambes, poitrine et abdos.
- Le dos crawlé permet de travailler efficacement les muscles du dos.
- Le papillon muscle en profondeur les abdominaux.
La nage, quelle qu’elle soit, sollicite les capacités cardiovasculaires mais aussi l’appareil respirateur. Ainsi, il diminue les risques de maladies cardiovasculaires, favorise la circulation sanguine et limite la rétention d’eau.
Comme expliqué plus haut, la natation a un fort impact sur le moral, et peut véritablement soulager, réconforter et apaiser le mental de ceux qui la pratiquent. Les bienfaits émotionnels de la natation sont donc non-négligeables.
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Autisme, noyade, et cours de natation
Comme l’énonce si justement le docteur Guohua Li, les risques de noyade décuple quand un enfant est porteur de Troubles du Spectre de l’Autisme. Son idée est alors de répandre les cours de natation pour les personnes porteuses de TSA.
« Notre analyse révèle que les enfants autistes ont 160 fois plus de risques de noyade que le reste de la population pédiatrique »[…] « Une fois les enfants diagnostiqués du trouble du spectre autistique, généralement entre deux et trois ans, les pédiatres et les parents devraient immédiatement les inscrire dans des cours de natation avant toute autre thérapie, car être capable de nager est impératif à la survie des autistes »
La natation est un sport aux bienfaits multiples pour les personnes porteuses de handicaps. Dans certains cas, comme les cas d’enfants porteurs de TSA, c’est sans doute une nécessité.
