Caroline, quand est né votre blog ?
Le blog « Apprendre à éduquer » est né en juin 2014. Je venais tout juste de réussir le concours pour être professeur des écoles après une année de stage dans une classe de CE2. Or je me suis vite rendue compte que je ne savais pas gérer une classe : je voulais mettre en place une climat bienveillant et une discipline positive mais je me suis retrouvée à faire le yoyo entre laxisme et autoritarisme (cris, punitions…). J’ai alors décidé de refuser le poste que me proposait l’Education Nationale car je ne me sentais pas « outillée » pour être l’enseignante que j’aurais aimé être.
Par ailleurs, je suis maman solo et je ne m’en sortais plus avec ma fille de 4 ans. Tout était devenu sujet à oppositions et colères. Avant que notre quotidien ne devienne que conflits et jeux de pouvoir, j’ai cherché d’autres solutions pour notre bien à toutes les deux.
C’est quand j’ai commencé à m’intéresser à l’éducation positive qu’est né le blog : je voulais partager avec d’autres ce que j’aurais aimé savoir plus tôt :-).
Quelle est la ligne éditoriale ?
Sur « Apprendre à éduquer », je traite d’éducation positive (ou bienveillante ou encore non violente) au sens large. Je m’intéresse à la fois à la pédagogie (de part ma formation d’enseignante) et à la parentalité. Je définis l’éducation positive comme le fait de chercher l’intention positive du comportement « négatif » de l’enfant. Par négatif, on entend le comportement qui nous dérange, qui nous rend impuissant, que l’on considère inapproprié. Par intention positive, on entend un besoin physiologique (soif, fatigue, faim…) ou affectif (besoin d’attention, de contact physique, de câlin, de jeux, de réassurance, de protection…).
Je mentionne aussi bien Maria Montessori et Célestin Freinet (deux pédagogues « alternatifs »), Ken Robinson (spécialiste de l’éducation qui insiste sur la créativité), Faber et Mazlish, Gordon, Filliozat (qui proposent tous des principes pour mieux communiquer avec les enfants), Rosenberg (fondateur de la Communication Non Violente), Alice Miller (qui expliquer les racines de la violence éducative et propose des pistes pour en sortir), Jeanne Siaud-Facchin et Eline Snel (qui ont mis la méditation en pleine conscience à portée des enfants) ou encore Akoun et Pailleau (qui proposent des outils pédagogiques pour mieux apprendre).
Je propose également des sélections de jeux (jeux qu’on peut trouver dans le commerce ou jeux que j’ai créés à télécharger gratuitement) et des livres pour enfants qui participent à l’épanouissement des enfants.
Je fais en sorte de valider mes écrits par des fondements neuroscientifiques en faveur de l’éducation positive.
Que souhaitez-vous le plus transmettre à travers votre blog ?
Je considère le blog comme une boîte à outils géante dans laquelle chaque personne en contact avec des enfants pourra venir piocher ce qui lui convient, tester des choses et décider de les garder (ou de les abandonner si cela ne lui convient pas), de s’approprier des outils pour les personnaliser.
- Des outils pour éduquer sans fessée, sans punition, sans crier.
- Des exercices pour amorcer un travail sur soi en tant que parents
- Des outils pour comprendre les émotions (celles des parents et celles des enfants)
- Des outils pour apprendre plus facilement et avec plus de plaisir
- Des sélections de livres humanistes pour faire passer des messages aux enfants (sur l’empathie, la solidarité, la confiance en soi…)
- Des jeux pour développer des compétences essentielles au bon développement des enfants (concentration, mémoire, rapidité, logique…)
Un mot à propos de Hop’Toys ?
J’apprécie Hop’Toys car nous avons la même manière d’envisager l’enfance et la manière dont on peut accompagner les enfants. Hop’Toys a une vision profondément positive et humaniste des enfants, quels qu’ils soient et met au service des enfants et de leurs parents un large choix d’outils pour améliorer le quotidien. J’ai exactement le même objectif et je recommande régulièrement Hop’Toys à des parents ou des enseignants de mon entourage et sur le blog.
Retrouvez l’article de Caroline au sujet de la roue de secours d’Idéo Picto.