Le Palais de Tokyo, c’est une institution de l’art contemporain, reconnu au niveau mondial. Alors souvent, sa réputation peut faire peur et on peut penser qu’il s’agit d’un milieu très fermé. Pour pallier ces rumeurs, le palais a inauguré le « HAMO » un lieu qui veut rendre l’art inclusif et qui souhaite venir en aide à tout le monde. Zoom sur ces musées qui mettent l’art au service de la santé mentale.

Le palais de Tokyo, c’est l’un des grands pontes de l’art contemporain à Paris. Et comme beaucoup d’espaces artistiques, il peut être difficile de se sentir inclus ou à l’aise à l’idée de s’initier à cet art. Situé au cœur du 16ème arrondissement, pas très loin de l’Arc de Triomphe, le Palais de Tokyo se tient majestueux, ornés de grosses colonnes, on se croirait presque dans une autre ville, loin de la capitale parisienne. Pourtant, ce lieu si grandiose, tend à se rendre plus inclusif.

L’inclusion au Palais de Tokyo

C’est en septembre 2023 que le Palais de Tokyo a inauguré un nouveau concept, le HAMO. Comprenez un jeu de mot avec un hameau. Ainsi, on se rend compte de la volonté du Palais de Tokyo: créer un petit lieu de cohésion, comme un petit village, où tout le monde peut s’initier aux milieux artistiques grâce à de la médiation culturelle. Ainsi, ce nouveau lieu dédié tente de créer un lien entre l’art et la santé mentale. Lors de l’inauguration du HAMO, un artiste assis, assimile des paroles de personnalités publiques sur leur santé mentale, puis on ouvre la discussion avec un sociologue et un historien sur l’évolution de la santé mentale à travers les années.

palais de tokyo

Source: Palais de Tokyo

L’art pour soulager les maux ?

Leslie Labbé, est une chercheuse qui s’est penchée sur la question de la muséothérapie. La muséothérapie, c’est une discipline qui a vu le jour récemment et qui cherche une sorte de bien-être au sein des musées. Lors de l’inauguration du HAMO, elle était présente.  Elle est accompagnée d’une neurologue qui témoigne des faits scientifiques, des recherches menées par la science et qui explique les vrais effets des sorties culturelles sur les facultés cognitives. Rendre accessible des clés pour que tout le monde puisse se sentir concerné par l’idée de prendre soin de sa santé mentale, c’est aussi ce pour quoi le Palais de Tokyo se bat.

C’est également le cas des organisateurs du festival POP & PSY, un festival qui s’est tenu au début du mois d’octobre à Paris. Selon les organisateurs, le but de ce festival, c’est de mettre la santé mentale, au même niveau que les stars de la pop actuelles. Autour de tables rondes avec des influenceurs ou des scientifiques, on veut montrer que c’est « stylé » de prendre soin de soi ! En effet, de Taylor Swift, en passant par Beyoncé au groupe Coldpay, chacun de ces artistes a déjà pris la parole sur les problématiques liées à leur propre santé mentale. Pour le festival, si ils arrivent à mettre la santé mentale à la « mode » il sera plus simple pour leurs fans de prendre soin de la leur !

musée et santé mentale

D’autres musées suivent le rythme !

En France, d’autres musées suivent la cadence et proposent de nombreux ateliers pour travailler sur le lien entre art et santé mentale. Par exemple, on retrouve au Musée des Beaux-Arts de Lyon, des visites et des ateliers dédiées aux personnes dont la santé mentale est considérée fragile.  Mais pas que ! Ils accueillent également les groupes avec des personnes en situation de handicap ! Ainsi, on crée un échange de paroles et on s’ouvre aux autres. En plus de ces visites, il existe également des ateliers où les participants peuvent créer leurs propres œuvres afin de s’exprimer. Que ce soit par le biais du dessin, de la peinture ou de d’autres formes d’art.

En conclusion…

La santé mentale est devenue un véritable enjeu de société. C’est la raison pour laquelle les acteurs principaux de la culture s’unissent pour faire de l’art un véritable levier pour aider à prendre soin de notre santé mentale. C’est la raison pour laquelle chez Hop’Toys, nous tentons au mieux d’accompagner les musées qui souhaitent devenir plus accessibles à tous !

> À lire aussi: L’inclusion au coeur de l’art: que font les musées ? 

 

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