À l’occasion de la semaine de l’orthophonie, nous vous avons préparé un article regroupant des portraits d’orthophonistes passionnées par leur métier. L’orthophonie, un métier passion ? Pour elles, c’est clairement le cas et elles vous racontent pourquoi ! Ces professionnelles basées en Suisse, en Belgique ou en France partagent leurs histoires, leurs pratiques et leurs coups de cœur.
Anne Besin, logopède en Suisse
Je m’appelle Anne Besin, j’exerce le métier de logopédiste (en Suisse) depuis onze ans et je travaille exclusivement avec des enfants et adolescents. Je prends principalement en charge les troubles du langage écrit (dyslexie-dysorthographie) et du langage oral (retard de parole, troubles articulatoires, retard de langage). Je suis spécialisée en bégaiement. Également formée aux troubles de l’oralité alimentaire chez l’enfant, j’aimerais effectuer d’autres formations dans ce domaine pour me spécialiser davantage.
Ayant fait un stage chez une orthophoniste lorsque j’étais en troisième, il m’était devenu évident que c’était LE métier que je voulais faire. Tout me semblait tellement sympa et facile ! Dans mon petit monde merveilleux, l’orthophoniste était bien habillée, coiffée, maquillée (mais du coup, c’est quoi cette tête que j’aperçois dans le rétro à 8h du matin ?), faire son emploi du temps était un avantage indéniable. (« Désolée, mais nous ne pouvons venir qu’à 18h le vendredi ! »), le bureau était un véritable petit cocon tout bien rangé (mince deux piles de dossiers à archiver, une pile de bilans à rédiger, rendre les jeux à ma collègue…) et on gagnait très bien notre vie (QUOI ? Tout ça pour les impôts ??). Bon voilà, vous avez un petit aperçu de notre réalité et du rythme effréné de nos journées !
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Inès Cléda, orthophoniste et créatrice de contenu
Je m’appelle Inès Cléda et j’ai 26 ans. Après avoir réalisé mes études à la Haute École Robert Schuman de Libramont (oui oui, je suis belge), j’ai traversé la frontière pour devenir orthophoniste. Je suis installée dans les Ardennes depuis maintenant 5 ans.
Je suis une accro à la création. J’ai édité plusieurs matériels, j’ai créé une petite boutique de jeux et accessoires, « jimagines.fr » avec ma maman, orthophoniste également, et je tiens la page Facebook « J’imagINES » où je poste des idées de jeux et adaptations pour enfants en difficultés, ou non. J’offre très souvent des jeux sous forme de PDF et partage toutes mes idées avec grand plaisir. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai décidé de vous en offrir un nouveau aujourd’hui ! (à télécharger en cliquant sur le lien ci-dessous)
>> Découvrir son portrait, ses conseils pour l’apprentissage de la lecture et le jeu à télécharger
L’orthophonie : une passion familiale !
Lorsque Priscilla naît, la fée marraine qui se penche sur son berceau est orthophoniste, amie et collègue de Mme Borel Maisonny, l’une des fondatrices de l’orthophonie en France. Ce n’est que le début d’une belle et longue histoire qui va offrir à Priscilla une vie d’immersion positive dans le mode du handicap. À 6 ans, ses parents adoptent deux enfants en situation de handicap (déficience intellectuelle et troubles du comportement). Quelques années plus tard, lorsque Priscilla a 12 ans, une petite cousine trisomique 21 vient agrandir sa famille. Et là, c’est une révélation, une vocation forte qui s’impose : Priscilla veut être orthophoniste comme ses deux tantes, sa marraine et une de ses cousines ! Quand Priscilla a 24 ans, elle donne naissance à Ilona, son premier enfant. Et elle est loin de se douter du côté héréditaire de ce métier, de cette passion !
En 2016, Ilona et Priscilla se lancent dans une nouvelle aventure : développer ensemble un site d’information dédié aux aidants de jeunes enfants autistes…
>> Découvrir le reste de l’histoire de Priscilla et sa fille Ilona
Magalie Vicedomini, orthophoniste, partage son expérience en télésoin
Diplômée du centre de formation de Paris en 2016, j’ai fait le choix d’ouvrir mon cabinet libéral dès l’obtention de mon diplôme. J’ai fait plusieurs formations autour de la communication alternative, je reçois donc beaucoup d’enfants porteurs d’un handicap : syndromes génétiques, trouble du spectre de l’autisme, atteintes neurologiques, trouble spécifique du langage oral et trouble spécifique du langage écrit. Les enfants que je reçois ont entre 18 mois et 14 ans. Depuis la mise en place du télésoin en orthophonie, j’ai décidé de le proposer à ses patients pour continuer le suivi à distance. J’étais très réticente au départ. Je ne souhaitais pas surajouter du temps devant les écrans à mes patients…
Dans cet article, Magali vous parle de son expérience et vous donne ses conseils pour le télésoin en orthophonie.
>> La télé-orthophonie par Magali Vicedomini
Sophie Gonnot, orthophoniste, enseignante, formatrice et auteure
Je suis orthophoniste en libéral, enseignante en faculté et formatrice auprès des orthophonistes en troubles d’articulation. Je suis aussi auteure de matériels orthophoniques édités chez Cit’Inspir Éditions, dont des livres pour mieux articuler avec une marionnette articulatoire, Lippo l’hippo. Je suis devenue « spécialisée » en trouble d’articulation, mais je rencontre diverses pathologies à mon cabinet d’orthophonie et j’aime beaucoup le langage écrit ! J’intègre également les parents en séances et j’ai développé, avec mon collègue Jérémy Perichon, une formation, ainsi qu’un Congrès international, en Partenariat Parental en Orthophonie, afin de rendre les parents acteurs et décisionnaires lors de la prise en soin de leur enfant.
>> Découvrir l’interview de Sophie Gonnot, orthophoniste spécialiste en troubles d’articulation