Toute personne ayant déjà eu à accompagner un groupe d’enfants (même de 2 enfants seulement, n’est-ce pas les parents ?) le sait : leur apprendre à gérer leurs différends, sans violence, et, au-delà, à bien vivre ensemble, à se respecter et même à faire preuve d’empathie est un métier en soi ! Et à plein temps ! Mais il n’est pas toujours facile à prendre, ce temps, pour favoriser l’entente et la compréhension mutuelle entre ses élèves. Comme toujours en éducation, il va falloir « prendre du temps pour en gagner ». Parce que, bien sûr, les élèves apprennent mieux dans un climat serein, et parce que « la contribution la plus positive à la paix sociale réside dans l’éducation de l’enfant » (Maria Montessori). Comment apprendre à ses élèves des valeurs propres à prévenir les conflits ? Comment leur apprendre à les gérer ? Nos pistes et outils dans cet article.
La première période scolaire arrive à son terme avec les vacances de Toussaint et peut-être votre climat de classe ne vous semble-t-il pas des plus propices pour permettre à vos élèves – et à vous-même – de venir à l’école avec plaisir tous les matins, de vous y sentir bien ? Trop de conflits, de chicaneries, de bagarres, trop peu de coopération, d’esprit d’entraide et de partage ? Sans doute va-t-il vous falloir (re)partager avec vos élèves les principes indispensables au bien-vivre ensemble.
Il n’est jamais trop tard pour développer un esprit de paix et de coopération dans sa classe. Car, vous l’aurez compris, ce que nous allons avant tout vous conseiller ici pour gérer les conflits, c’est d’outiller les enfants afin de les prévenir.
Prévenir les conflits
Apprendre à comprendre ses besoins… et ceux des autres
Apprendre à reconnaître ses besoins est un premier pas vers une communication et une résolution des conflits non violentes. Les êtres humains sont tous habités par les mêmes besoins, à plus ou moins grande importance, mais n’ont pas tous la même manière de tenter de les satisfaire. Besoin de sécurité, de confiance, d’estime de soi, d’appartenance à un groupe, ces attentes lorsqu’elles sont inassouvies, sont souvent la cause de rancœurs envers autrui.
Les jugements, critiques, diagnostics et interprétations portant sur les autres sont autant d’expressions détournées de nos besoins », explique Marshall Rosenberg, psychologue américain, « père » de la communication non-violente.
Et d’ajouter :
À partir du moment où les gens parlent de leurs besoins plutôt que des torts des autres, il devient beaucoup plus facile de trouver des moyens de satisfaire tout le monde.
Ainsi sera-t-il avant tout important d’aider les enfants à exprimer ce dont ils pensent avoir besoin pour se sentir bien, pour être heureux.
La pyramide de Maslow, développée par le psychologue Abraham Maslow dans les années 1940, pour autant qu’elle puisse être remise en question pour son classement hiérarchique des besoins, peut ainsi être une base de réflexion intéressante pour permettre aux enfants de comprendre, de cerner ce dont ils ont besoin et ce dont tout un chacun a besoin pour être heureux. Le besoin d’appartenance notamment et, avec lui, l’importance du respect, du soutien, de l’acceptation de ce que l’on est, de ses différences seront des points sur lesquels travailler pour créer un climat de classe serein, développer ce sentiment d’appartenance à un groupe : le groupe classe.
La plupart des enseignants mettent en place en début d’année un règlement de la classe, une charte de respect de ses règles, de son fonctionnement. Et bien de la même manière, il sera des plus utiles de définir, d’entrée de jeu avec les élèves, une charte des besoins humains à respecter.
>> Imprimez l’affichage « Les règles d’or de la classe »
>> Téléchargez aussi « La météo des émotions »
Apprendre à exprimer ses émotions
Comprendre ce dont on a besoin est une première étape pour garantir le bien-vivre ensemble ; comprendre ce que l’on ressent en est une autre, pareillement importante… et complexe ! Surtout, évidemment, pour les enfants, encore plus s’ils sont porteurs de TSA. Pourtant savoir reconnaître ses émotions, les nommer, les exprimer est la condition sine qua non pour développer son intelligence émotionnelle. On le sait, les enfants qui cherchent le conflit, testent les limites, provoquent leurs camarades voire l’autorité représentée par l’enseignant, sont souvent des enfants qui ne vont pas bien, qui ne se sentent pas bien dans leur peau. Leur permettre d’exprimer ce qu’ils ressentent avec des mots, plutôt qu’à coups de poing, de pieds ou d’insultes est donc fondamental.
Prenons la colère, qui est souvent la première étape vers le conflit. Cette émotion nous indique que les choses ne se passent pas comme nous l’avions souhaité ou prévu ou que nos valeurs ou besoins ne sont pas respectés. Le sophrologue Patrice Iacovella nous expliquait lors d’un live que derrière chaque colère se cache souvent de la peur ou de la tristesse. Pouvoir exprimer cette peur ou cette tristesse avant que le volcan ne se réveille et que l’enfant bascule dans l’agressivité est une des clés de la gestion des conflits.
>>À lire aussi le recap de la conférence avec le professeur Henry sur les cirses de colère
De nombreux supports permettent de guider cet apprentissage. On cherchera notamment à développer le vocabulaire des émotions. En effet, plus on sera à même d’exprimer, d’expliquer précisément ce que l’on ressent, moins on ressentira de frustration, de colère…
Jouons avec les émotions : Un jeu conçu en complément de l’affiche des émotions, mais que l’on peut aussi utiliser seul et qui propose 27 cartes représentant des émotions. Chacune présente, au recto, le visage et le nom de l’émotion au verso, une brève définition de l’émotion, formulée dans les mots des enfants. Idéal pour enrichir ce champ lexical ! En plus, chaque carte présente également une suggestion d’activité ou de jeu.
La couleur des émotions : Un classique ! Cette magnifique version pop-up est un véritable bijou pour les yeux et pour comprendre et partager ses émotions ! Le gentil monstre se réveille un matin avec le cœur tout embrouillé, c’est le bazar dans ses émotions, alors son amie va l’aider à y voir plus clair et à reconnaître chacune de ses émotions ! Les détails artistiques sont merveilleux.
Le monstre des couleurs va à l’école : On retrouve le monstre des couleurs, un peu inquiet. Il va aujourd’hui, à l’école pour la première fois… Aussi enthousiaste qu’apeuré, il se sent submergé par un mélange d’émotions. Un nouvel album d’Anna Llenas pour présenter et visualiser, grâce au monstre des couleurs, les émotions multiples que peut ressentir un enfant à l’école.
La couleur des émotions – cahier de coloriage : Pour exprimer ses émotions, on peut aussi inviter l’enfant à les colorier et à nous raconter, avec ses mots à lui ce que ressent son petit monstre adoré.
>> Voir aussi nos activités La couleur des émotions et J’apprends à comprendre mes émotions en jouant !
Marionnettes des émotions : 6 marionnettes appréciées des enfants pour travailler et développer la reconnaissance des émotions à travers des saynètes. CD Audio MP3 (multilingue) contenant 2 histoires à représenter d’environ 10 min. Chaque émotion est représentée par une marionnette. Livrées dans une mallette avec 1 CD audio MP3 + livret explicatif.
Développer des habiletés sociales et de communication
Les conflits naissent souvent d’une incompréhension, quand ce n’est pas d’un malentendu. Parallèlement au travail que l’on mettra en place pour apprendre à ses élèves à comprendre et à parvenir à exprimer leurs émotions, on gagnera bien sûr à développer leurs habiletés sociales.
Comme l’explique la psychoéducatrice Emilie Leclerc, les habiletés sociales sont « l’ensemble des compétences qui permettent à l’enfant d’entrer en relation positivement avec ses pairs et avec les adultes et de s’adapter aux règles, aux normes et aux valeurs des différents milieux dans lesquels il évolue ». « Ces habiletés, précise-t-elle, peuvent se traduire de plusieurs façons : partager, attendre son tour, faire des compromis, comprendre la perspective de l’autre… »
Parmi ces habiletés, les aptitudes d’écoute, les aptitudes verbales et non verbales, la capacité à s’adapter à son interlocuteur, à faire preuve de respect et d’empathie… pourront être développées et renforcées à travers une pratique régulière du débat. On pourra proposer cette activité de manière ritualisée, chaque semaine ou chaque mois. Certains enseignants proposent régulièrement des réunions de classe. Ces temps de parole, de discussion – dont les règles devront bien être posées en amont – permettent de plus de développer le sens critique et la capacité d’analyse (y compris de ses propres comportements), la mise en perspective et la considération de l’opinion d’autrui, la capacité à argumenter… Autant de compétences indispensables, comptant parmi ce que l’on appelle les compétences du 21e siècle.
On pourra trouver des thèmes de discussion portant justement sur les habiletés sociales, le comportement en société avec certains jeux invitant les enfants et les ados à imaginer ce qu’ils feraient dans telle ou telle situation.
ImProsocial : « Tu as abîmé un livre qu’un ami t’a prêté… » Que fais-tu dans cette situation ? Ce jeu permet d’aider les enfants dès 8 ans à réfléchir aux différents comportements qu’ils peuvent adopter dans des situations mettant leurs habiletés sociales au défi. On peut même faire de l’improvisation !
Distavie : « Nomme une chose qui t’aide à relaxer et explique pourquoi cela t’aide. » À travers ces 146 cartes évoquant diverses thématiques (identité, société, relations, avenir, mensonge…), ce jeu permet aux adolescents de s’exprimer sur des sujets variés les concernant. Le jeu les amène ainsi à développer des habiletés sociales. Dès 12 ans.
Socialement génial ! Être socialement génial, c’est très « cool » ! Ce petit guide présente des trucs et astuces pour acquérir de l’assurance dans les relations sociales. Plusieurs chapitres : la communication, les émotions, la collaboration, la gestion des conflits, l’affirmation de soi.
100 idées pour enseigner les habiletés sociales : Communication et socialisation : des enjeux éducatifs majeurs de la petite enfance à l’adolescence. Ce livre propose 100 idées pour permettre aux parents et aux pédagogues de comprendre et d’enseigner les habiletés sociales aux enfants, quel que soit leur âge.
Si la compétence de communication est un des fameux « 4 C » des compétences du 21e siècle, la collaboration en est une autre qu’il sera également primordial de développer pour créer un climat de classe moins propice aux conflits.
Entretenir un climat de paix
Promouvoir certaines valeurs
Rendre sa classe coopérative
Adeline Michel est enseignante depuis 17 ans. Nous l’avions invitée à vous apporter sur ce blog ses idées et retours d’expérience pour développer la coopération en classe flexible et inclusive. Selon elle :
dans une classe coopérative, qu’elle soit flexible ou non, on a à cœur de proposer différentes situations où les élèves sont amenés à travailler en groupe. Cette forme de travail a bien sûr pour objectif de développer, entre autres, la coopération.
Mais attention travailler en groupe n’est pas forcément synonyme de coopération. Il peut arriver au contraire qu’un élève, le plus performant souvent, prenne l’ascendant et que le ou les élèves les plus en difficulté se trouvent exclu(s).
Afin que la coopération prenne tout son sens, on veille donc à ce que chaque élève soit une partie indispensable du groupe, chacun ayant une part active à construire dans la résolution du problème ou dans la réalisation du projet commun, précise-t-elle. La réussite étant, dès lors, fortement liée à la condition de « faire ensemble».
À cet égard, on ne saurait trop vous recommander de proposer à vos élèves une expérience rapide, gratuite et extrêmement amusante : le jeu du nœud gordien. Il s’agit d’une activité toute simple, mais très efficace visant à démontrer à un groupe d’enfants l’intérêt de coopérer. On leur fait faire un nœud « humain » en leur demandant de s’attraper mutuellement les bras. Ils devront défaire cet entrelacement sans se lâcher les mains. Impossible d’y parvenir sans se regarder, s’écouter, se coordonner… bref sans collaborer dans un but commun ! Naturellement, certains jeux pourront vous permettre de « travailler » plus particulièrement sur cette aptitude :
Zou les boulons : Jouer ensemble est un formidable moyen de mieux se connaître. C’est l’ambition de ce jeu collaboratif permettant de renforcer les liens, d’apprendre à communiquer et à développer la sécurité affective dont les enfants ont besoin pour grandir. Contient un grand plateau de jeu, 33 cartes défi. Dès 4 ans.
Le jeu du parachute : Ce jeu coopératif permet de développer de nombreuses aptitudes motrices et éducatives tout en renforçant la cohésion d’un groupe et en favorisant les interactions.
>> Lire aussi « École inclusive, conseil n°5 : Encourager la coopération »
Développer l’empathie
Se demander ce que l’autre ressent, prendre conscience de l’effet que nos actions ont sur lui est bien sûr l’une des clés pour créer des liens avec les autres, pour éviter des agressions ou comportements inappropriés, blessants envers autrui. Comme souvent, c’est en s’appuyant sur la fiction qu’on permettra aux enfants de ressentir le plus profondément l’importance de cette capacité.
Outre Atlantique, les enseignants s’appuient souvent sur la petite histoire How full is your bucket ? (As-tu rempli un seau aujourd’hui, en français) pour aider les enfants à comprendre qu’on ne peut construire son bonheur sans considérer celui des autres. Voyez plutôt :
Naturellement, on encouragera aussi en classe à se mettre à la place des autres, à travers des jeux de rôle notamment. Ces mises en situation seront particulièrement pertinentes pour lutter contre le harcèlement. Pour aider les enfants à changer de perspective, on pourra aussi s’appuyer sur des jeux et supports de discussion.
Mets-toi à ma place : on invite les enfants à observer les différentes situations et à se mettre à la place des personnages, à décrire ce qu’ils ressentent. Ce très joli jeu encourage le développement d’aptitudes sociales telles que l’empathie, l’identification des émotions et aide à développer une conscience émotionnelle.
Fiches anti-harcèlement : des fiches de travail et de discussion pour dire stop au harcèlement scolaire et aider à le prévenir. Elles montrent différentes situations de harcèlement à l’école: physique, mental, exclusion sociale ou encore cyberintimidation. Vous pourrez les utiliser en séances de groupe et débattre de chaque mise en scène avec les enfants.
>> Téléchargez également notre affiche 10 conseils contre le harcèlement
Régler un conflit sans violence
Bien sûr, s’employer à développer ces nobles valeurs chez ses élèves, à encourager entre eux la coopération, le respect et l’entraide n’empêchera jamais un conflit d’éclater. Le tout sera alors, là encore, « d’outiller » les enfants pour désamorcer avec eux ce différend, pour empêcher l’escalade vers la violence verbale, voire physique.
On pourra appliquer la technique des 5 C :
1/ Calmer les sentiments
Il s’agira notamment de permettre aux enfants d’extérioriser leurs émotions afin de mieux les gérer. La colère, lorsqu’elle n’est pas maîtrisée est le plus sûr chemin vers la violence. Dans votre classe, pourquoi ne pas proposer aux enfants un coin de retour au calme ? Vous pourrez y mettre à leur disposition des fidgets ou des bijoux à mordre pour les aider à s’autoréguler.
>> Voir aussi : « Une boîte de retour au calme »
2/ Communiquer
Nous avons expliqué combien il était important pour tout un chacun de pouvoir extérioriser ses émotions, même les plus négatives. On pourra mettre en place dans la classe une boîte (à conflit, à mécontentement, à problèmes) qui permettra à chaque enfant de glisser un petit papier sur lequel il aura fait part de sa colère, de sa déception, etc. Les conflits, petits ou grands, éclatent souvent à la récréation. Mieux vaudra au retour de celles-ci prendre quelques minutes pour permettre aux enfants en larmes ou à la joue toute griffée d’expliquer ce qu’il s’est passé que de les laisser maugréer pendant tout le cours.
Sur le principe « d’avaler » la colère, les secrets, les craintes et même les cauchemars, il existe aussi l’avale-soucis, un compagnon fidèle et attachant, qui se présente sous la forme d’une peluche avec une fermeture éclair au niveau de la bouche. On y glisse un papier avec des mots, un dessin ou un gribouillis et on ferme ensuite le zip. Le soulagement est immédiat !
>> Je télécharge le monstre mangeur de colère !
3/ Chercher des solutions
S’excuser, réparer sa faute, faire appel à un médiateur, mettre le problème à l’ordre du jour de la prochaine Assemblée de la classe, les solutions ne sont pas toujours les mêmes et doivent s’adapter au mieux au caractère de chaque enfant et à la gravité du conflit.
4/ Choisir la meilleure
On peut avoir tendance, par manque de temps, à demander aux enfants de « faire la paix », sans aller plus loin que ça. Ces excuses « extorquées » manquent souvent de sincérité, réconfortent rarement la victime et ne permettent pas au « fautif » de comprendre le caractère inapproprié de son geste. Il peut être plus intéressant de laisser à chacun un peu de temps pour y réfléchir, pour faire un petit exercice d’empathie (Qu’aurais-tu ressenti à sa place ?), pour réparer, etc.
5/ Cultiver la paix
La paix nourrit la paix. En faisant de votre classe un lieu de respect, d’empathie, de coopération, vous leur donnerez à goûter et apprécier ce type d’environnement psychosocial et de relations humaines… que certains ne connaissent malheureusement peut-être pas ou peu par ailleurs. Les Journées mondiales, comme celles du sourire, du refus de la violence, de la paix, de lutte contre le harcèlement, mais aussi du handicap peuvent être autant d’occasions de développer des valeurs d’humanisme chez ces futurs citoyens. Ne vous privez de quelques minutes d’échange quotidien autour de ces thématiques majeures au cours d’un petit rituel.
La posture de l’enseignant
Enfin, et pour conclure, songez que votre posture a toute son importance. Cultivez la positivité ! On insiste beaucoup en classe sur les infractions aux règles commises par les élèves, avec des échelles de comportements par exemple. Et si, au lieu, ou parallèlement à cela, vous mettiez en place comme cela se fait dans certaines classes, une boîte dans laquelle chacun pourrait glisser un petit papier pour saluer l’attitude, le geste d’un camarade que l’on aurait trouvé particulièrement chouette, généreux, exemplaire ?
Dans votre classe, affichez haut et clair vos valeurs et vos attentes pour faire de vos élèves des élèves heureux. N’hésitez pas à vous y référer fréquemment.
Enfin, même si ce n’est pas toujours facile, différenciez toujours l’enfant de son comportement. On évitera toujours de dire à un enfant qu’il n’est pas gentil. C’est son attitude qui peut l’être.
Retour au calme – L’affiche : Cette affiche présente 21 stratégies éprouvées pour s’apaiser et retrouver son calme dans les situations qui génèrent du stress, de l’agitation ou de la colère. On pourra l’utiliser aussi pour aider les enfants à se concentrer et à mieux canaliser leurs énergies.
Affiche des solutions aux conflits : 21 comportements permettant de résoudre harmonieusement les conflits interpersonnels du quotidien chez les enfants. Utilisez-la pour des activités de prévention et pour responsabiliser les enfants en développant leurs compétences de négociation, d’écoute et de coopération.
Sources :
Journée internationale pour la résolution des conflits, Carrefour éducation
Dossier pédagogique, L’apprentissage du conflit, Dix-sept fiches pédagogiques pour l’éducation à la non-violence et à la paix
Article publié le 18 octobre 2020, mis à jour le 17 octobre 2022.