À l’occasion de la Journée internationale de la non-violence éducative, le 30 avril 2021, nous partageons nos conseils et nos ressources afin d’éviter certaines phrases, certains gestes qui peuvent être violents lorsqu’ils sont perçus par un enfant. Cette journée s’attache à promouvoir une éducation dans le respect de son enfant, considéré comme une personne à part entière. C’est une journée qui nous invite à opérer un changement de regard sur nos enfants, à nous souvenir de l’enfant que nous avons été pour pouvoir porter un autre regard sur les enfants d’aujourd’hui.
Les 9 alternatives aux violences éducatives ordinaires (VEO)
Les violences éducatives peuvent être physiques (tapes, fessées…), psychologiques (ménages et chantage…) ou encore, le fruit de négligences et de privations (non-prise en compte des émotions ou besoins de l’enfant, privation de repas). En prenant du recul sur les situations pouvant amener à ces violences éducatives, en faisant preuve d’empathie on peut arriver à définitivement bannir les violences éducatives.
Devenir parent, c’est souvent le premier moment dans notre vie où nous devons réfléchir sérieusement à la manière dont nos paroles et nos actions peuvent avoir un impact puissant sur un autre être humain. C’est une grosse responsabilité : transformer un bébé qui ne comprend pas le monde en un adulte capable d’apporter une contribution positive à la société. Comment réagir lorsqu’un enfant tape ? Beaucoup de parents, n’ayant pas de « mode d’emploi » livré avec leur enfant, vont reproduire, plus ou moins consciemment, l’éducation qu’ils ont eux-mêmes reçue.
Dans cet article, nous vous proposons en téléchargement gratuit une affiche pour lutter contre les violences éducatives ordinaires.
>> À lire et à télécharger aussi : « Les 9 alternatives aux violences éducatives ordinaires (VEO) »
Les 10 phrases alternatives et positives
La bienveillance et l’éducation positive commencent à faire leur chemin dans les esprits et les nombreuses petites graines semées par les parents conscients des bienfaits d’une éducation bienveillante commencent à porter leurs fruits ! La Fondation pour l’Enfance nous invite en effet à réaliser que :
Crier, frapper, faire du chantage, pincer, gifler, tirer les cheveux ou les oreilles, humilier, donner une fessée, punir, priver, minimiser ses émotions, insulter… c’est marquer son enfant pour longtemps.
École : la communication non violente
L’éducation au regard des neurosciences affectives
Et en contexte de crise ?
Comment rester calme quand votre enfant crie ?
Les crises de colère à coups de hurlements et de cris stridents, on en a tous déjà vu, et en tant que parents, on en a tous déjà connu au moins une fois… Ces crises de colère font partie du développement normal de l’enfant, surtout à l’âge où il commence réellement à développer son autonomie, vers 18 mois. De plus, les enfants atteints de troubles du spectre de l’autisme ou encore les enfants atteints de TDAH peuvent faire face à des crises et leur seule façon de s’exprimer va être de crier.
Découvrez dans cet article, quelques pistes pour adopter une réaction adaptée quand votre enfant crie et ainsi éviter toute forme de violence éducative.
>> À lire : « Comment rester calme quand votre enfant crie ? »
L’approche INS dans la gestion de la colère
Les enfants, petits ou grands, font parfois des crises de colère, rapides ou contrôlables… Pour les parents, pas évident d’y être confronté… ni de les calmer. L’approche d’intégration sensorielle pourrait vous aider à canaliser les colères de votre enfant ! Les colères sont l’expression de multiples choses ; de frustrations externes : l’enfant n’a pas eu le droit de manger un bonbon avant le repas ; de frustrations internes : il n’est pas arrivé à faire quelque chose. En tant que parent, il est important d’écouter votre enfant et de l’aider à exprimer ce mécontentement en comprenant l’origine du problème.
>> Dans cet article, retrouvez l’intérêt probant de l’approche INS dans la gestion de la colère.