La sclérose en plaques (SEP) est une maladie chronique qui atteint le système nerveux central (SNC), constitué du cerveau et de la moelle épinière. Les principales cellules du SNC, les “neurones”, véhiculent l’information nerveuse (“l’influx nerveux”). Les neurones ont un corps cellulaire et un prolongement, nommé “axone”. L’axone, à travers lequel circule l’influx nerveux, est entouré d’une gaine protectrice : la myéline.
En temps normal, la myéline, qui entoure l’axone, permet une conduction rapide de l’influx nerveux. Le cerveau peut ainsi véhiculer le plus vite possible l’information vers d’autres neurones. Et le corps répond normalement aux injonctions du cerveau.
En cas de SEP, la myéline est touchée. On parle alors de “démyélinisation”, aussi bien au niveau du cerveau que de la moelle épinière. Conséquence : l’influx nerveux est ralenti, voire suspendu, et l’information n’est plus transportée normalement. Apparaissent alors des symptômes variés, selon la zone touchée : faiblesse musculaire, troubles de la marche (SEP et marche), troubles de la coordination, troubles visuels… (Les symptômes de la SEP)
Les premiers temps, les symptômes apparaissent de manière soudaine lors des «poussées» (attaques inflammatoires contre la gaine de myéline), puis disparaissent, le plus souvent complètement, quelques jours ou semaines plus tard. On parle alors de phénomène de réparation de la myéline. Mais au fil du temps, ces mécanismes de réparation ne sont plus aussi efficaces, et les séquelles persistent.
Pourquoi ce nom de “sclérose en plaques” ? Tout simplement parce que le mot “sclérose” signifie “durcissement des tissus” en médecine. La SEP provoque un durcissement de certaines régions du cerveau et de la moelle épinière. On parle de “plaques”, parce que la maladie atteint le cerveau et la moelle épinière en formant des zones blanchâtres, résultat de l’inflammation et des mécanismes de réparation, repérables sur des IRM, sous forme de “plaques”.
Definition de la SEP Bouge.