Pouvez-vous nous présenter en quelques lignes votre enfant ?
Hugo est un petit garçon autiste de 8 ans 1/2, diagnostiqué à 3 ans.
Il fréquente un hôpital de jour et un SESSAD 3 jours par semaine.
Il est suivi par une orthophoniste le jeudi avec la méthode PECS car il ne parle pas.
Hugo va à la piscine tous les mardis matin et fait du poney tous les samedi après-midi. Il fait un peu de trotinette (patinette à 3 roues), peu de vélo, mais commence à savoir skier.
Courir dans la neige est un de ses hobbies préférés. Il adore regarder ses DVD de dessins animés.
Avez-vous des conseils ou des bonnes adresses à donner aux parents qui souhaiteraient également vivre cette expérience avec leur enfant ?
Les stations de ski familiales sont préconisées, avec des appartements en pied de piste.
L’enfant se sent même identique aux autres et ne voit pas de différence.
Comment a-t-il appris à faire du ski ? Est-ce une activité qu’il a aimé ?
Nous avons abordé la neige par la luge à 2 ans et le ski à 6 ans.
Il n’a pas encore suivi de cours, mais fait des belles glissades sur des petites pentes, assisté de son papa et sa maman.
Hugo a toujours eu du mal à tolérer le port des lunettes et des gants. Le bonnet ou la cagoule en polaire passe encore. Par contre, le port du casque ne le gêne pas du tout car nous en portons également tous les 2, et il sait que cet équipement est important, autant que pour le poney que le vélo…
Nous essayons d’aller une semaine par an au ski, Alpes ou Pyrénées et espérons bien pouvoir faire prendre des cours à Hugo en 2013.
Je suis Hugo à travers l’amour que lui porte sa maman Fabienne.
Je suis admirative.
Le combat au quotidien de la Maman d’Hugo pour aider son fils à faire des progrès n’est rien à côté de son combat chaque année pour lui trouver une structure adaptée dans un environnement hostile où rien n’est facilité aux parents d’enfants autistes, et en général handicapés.
Quand vous rendez visite à des proches handicapés ou surhandicapés, vous touchez du doigt la vraie douleur de familles qui, en plus d’être accablées par le handicap, doivent se battre pour trouver à leur enfant la structure la plus adaptée.
Courage à tous !