Le syndrome dysexécutif touche les personnes ayant un trouble du système exécutif. Elles peuvent notamment rencontrer des difficultés à s’adapter à des situations nouvelles. Mais le développement des fonctions exécutives est aussi primordial pour TOUS les enfants ! Dans cet article, nous tenterons d’expliquer ce que sont les fonctions exécutives, ce qu’est le syndrome dysexécutif, et comment accompagner les personnes concernées.
Les fonctions exécutives, c’est quoi ?
Pour nous adapter à notre environnement, on apprend un certain nombre de règles sociales, physiques. Elles sont utiles pour s’adapter au monde complexe qui nous entoure. Elles font partie de routines, de réflexes. Mais notre environnement nous confronte parfois à des situations inconnues, nouvelles, pour lesquelles nous ne connaissons pas les « règles ». Ce sont les fonctions exécutives qui permettent à notre cerveau de s’adapter à de nouvelles situations, de mettre en place des stratégies et de réaliser des tâches cognitives complexes.
« Les fonctions exécutives peuvent être définies par l’ensemble des fonctions mentales impliquées dans l’élaboration et le contrôle de comportements volontaires, dirigés vers un but. » (Miyake et al.)
Ces fonctions exécutives comprennent les capacités d’inhibition (contrôler ou freiner nos automatismes), les stratégies de planification et d’organisation (prévoir, organiser, trier) et la flexibilité mentale (changer de point d’attention, passer d’une tâche à une autre…). Elles sont associées à des fonctions attentionnelles (contrôle de l’attention) et de mémoire de travail (mémoire à court terme qui permet de gérer plusieurs pensées simultanément).
Les troubles de l’inhibition de la mémoire de travail ou encore de l’attention perturbent l’acquisition et la fixation des connaissances. Ce n’est pas une déficience mentale !
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Le syndrome dysexécutif, c’est quoi ?
Le syndrome dysexécutif est un trouble neurodéveloppemental. Il touche les fonctions exécutives et n’a rien à voir avec les capacités intellectuelles.
Les syndromes dysexécutifs sont nombreux et très différents les uns des autres. En général, il y a des difficultés communes. Il s’agit d’un trouble qui va toucher plusieurs domaines : déficits d’inhibition, de planification et de jugement. La mémoire de travail, pénalise les élèves ayant un syndrome dysexécutif. Les apprentissages et les nouveaux raisonnements sont un défi. En effet, les personnes dysexécutives ont des difficultés à ses souvenir des consignes et des méthodes d’apprentissage. Elles peuvent parfois sembler s’obstiner à suivre certains raisonnements, même si de nouvelles méthodes ont été acquises. Cependant les dysexécutifs ne doivent pas être considéré comme « multidys », cumulant la dysgraphie, dyspraxie, dyslexie… Le syndrome dysexécutif créé des difficultés d’organisation et de planification. Classer, hiérarchiser, faire le tri dans des informations, dans leurs idées, est souvent un véritable défi.
Le comportement aussi peut être impacté par ce syndrome. L’impulsivité est souvent un point commun aux personnes dysexécutives. La répétition de gestes, des mots de leur interlocuteur, des mêmes lettres quand ils écrivent…est également un point d’attention particulier. Il est compliqué pour les personnes dysexécutives de terminer une tâche, notamment car elles sont facilement distraites.
Les personnes dysexécutives ont de nombreuses forces liées au syndrome ! Spontanées et dynamiques, elles sont souvent créatives et ont une imagination débordante. On peut également dire qu’elles ont en général un bon sens de l’observation et qu’elles sont curieuses.
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Comment aider une personne ayant un syndrome dysexécutif ?
L’aider à se concentrer
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Casque antibruit enfant: Ce casque antibruit est spécialement conçu pour les enfants et atténue jusqu’à 25 dB du bruit ambiant.
Stimuler sa mémoire de travail
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L’aider à s’organiser et favoriser l’automatisation
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Agenda hebdomadaire : Un semainier que l’on personnalise avec des pictogrammes scratchés à l’aide de pastilles Velcro.
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